lundi, 07 décembre 2015
TERRE & PEUPLE Magazine n°65
Communiqué de "Terre & Peuple"-Wallonie:
TERRE & PEUPLE Magazine n°65
Le numéro 65 de TERRE & PEUPLE Magazine est centré autour du thème 'L'ISLAM, les bonnes questions, les bonnes réponses'.
Pierre Vial, consacre son éditorial au penchant au suicide que manifeste l'Europe : après l'hécatombe de 1914-1918, récidivée vingt ans après, elle se précipite à présent -est-ce le coup de grâce- dans l'apocalypse prophétisée en 1973 déjà par Jean Raspail, dans son 'Camp des Saints'. Tandis que les élites mondialistes complices redoutent un sursaut populiste, et que les pays d'Europe de l'est refusent en effet d'accueillir sans limite les envahisseurs, le pape demande au contraire à chacun des siens de recevoir ces conquérants, trop souvent arrogants.
Le Blancmeunier épingle, comme nous l'avons fait dans notre numéro précédent, les XIVe Olympiades juives, qui se sont tenues à Berlin dans l'Olympia Stadion où ont eu lieu les Jeux de 1936. Il y associe l'hommage rendu dans le Musée des Cultures Européennes (sic) au transsexuel Conchita Wurst (remarquant que son prénom signifie petit vagin) !
Sur nos racines génétiques, Robert Dragan annonce deux bonnes nouvelles : d'abord, que la question des Indo-Européens n'est pas tabou pour les médias américains et, ensuite, que les travaux d'une équipe de chercheurs américains vient aujourd'hui confirmer l'opinion des linguistes qui situent le foyer originel de la langue mère des parlers européens en Ukraine et dans la plaine germano-polonaise et balte, avec une civilisation qui remonte à 3000 AC et qu'on désigne du nom d'un site de référence : Yamanaya (à mettre en mémoire).
Pierre Vial ouvre le dossier central en soulignant la réalité éclatante de la conquête territoriale de l'Europe par l'islam, qui la justifie comme étant la volonté d'Allah. Le salafisme a la prétention de nous purifier de notre impureté, notamment en détruisant les reliques du christianisme médiéval comme celles du paganisme gréco-romain. Nous sommes appelés à une nouvelle croisade de reconquête sous le signe de la croix celtique.
N. Bagration invite à la connaissance de l'islam, par celle de Mahomet et par celle du Coran. Mahomet est un orphelin pauvre, contraint de travailler comme berger et ensuite comme caravanier au service d'une riche veuve, qu'il épouse et qui lui donne quatre filles, ce qui le contraint à adopter son cousin Ali. Méprisé des notables de La Mecque, dont le pouvoir était assis sur le culte d'idoles (dont une météorite noire), Mahomet que son métier avait mis au contact des religions juive, chrétienne et zoroastrienne, avait appris des bribes de monothéisme. Rejeté par les bourgeois, il se serait retiré dans les montagnes pour y méditer et l'archange Djibril (Gabriel) lui a alors transmis la parole d'Allah, qu'il a dictée ensuite à des secrétaires. Allah dénonce les riches arrogants, qu'il adjure de suivre son prophète et de donner leur fortune aux pauvres. Ces pauvres, Mahomet les rassemble autour de lui. Après une brève tentative d'intégrer dans son discours les idoles païennes (voir les versets sataniques), il reprend des éléments de christianisme et de judaïsme, tentant de rallier les tribus juives qui sont nombreuses et puissantes dans la péninsule. Mais celles-ci lui reprochent sa connaissance approximative de la Bible. Au décès de ses protecteurs, son oncle, chef de son clan, et son épouse, il est contraint de quitter La Mecque en 622. Il se retire avec une centaine de fidèles à Médine : c'est l'Hégire, départ du calendrier musulman. Il épouse plusieurs femmes (Sadwa, Aïcha qui a 6 ans, Zaynab qui est la femme de son fils Ali, Allah l'autorisant opportunément à transgresser l'interdit !). Il organise des razzias et des attaques de caravanes. Ayant violé une trêve sacrée, il fait scandale, mais il produit une sourate qui l'y autorise. Les Mecquois excédés mettent le siège devant Médine, mais ils échouent et Mahomet devient alors le maître de la ville. Allah lui dicte alors la Charia, avec son code politique. Le message d'Allah devient arabisant et anti-juif. La prière ne doit dès lors plus se faire en direction de Jérusalem, mais de La Mecque, dont Mahomet s'empare bientôt sans combat. Allah interdit désormais les razzias contre des musulmans et le puissant mobile du butin est réorienté vers l'extérieur du monde arabe. Mahomet meurt inopinément en 632.
Le Coran comporte 6.240 versets, regroupés en 114 sourates ou chapitres. Les versets, qui sont la parole d'Allah sont versés dans le coeur de Mahomet par Djibril, en fonction des circonstances. Les titres des sourates sont sans rapport avec leur contenu. Elles sont classée par ordre de taille, les plus longues d'abord, ce qui a pour effet un ordre chronologique inverse, car les sourates révélées à La Mecque (de 612 à 622) sont les plus courtes, certains de leurs versets ne comportant parfois que quelques syllabes. Elles sont parfois contradictoires, les verset postérieurs annulant les plus anciens : ainsi, les versets médinois qui prêchent la violence annulent 124 versets mecquois qui prônent la tolérance. Le Coran est destiné à être mémorisé et récité. Initialement, il n'a pas été écrit. La première version écrite n'a été ordonnée que par le troisième calife Utman. Le texte ne doit pas donner lieu à méditation réfléchie, mais à soumission aveugle. Il est très matérialiste : l'enfer est présenté comme une salle de torture et le paradis comme un lupanar. Fataliste, il nie le libre arbitre. Le texte est immuable et le réformisme est surtout un retour aux sources, à un âge d'or mythique.
Robert Dragan plaide pour un retour à une étude scientifique des origines de l'Islam, distante de toute révérence à l'égard d'une révélation monothéiste qui serait venue parachever les deux autres. Le Coran est truffé de référence à la Bible, de citations de la Torah : soit Dieu a répété une partie de sa révélation, soit les proto-musulmans étaient de culture judéo-chrétienne et il faut alors se demander comment ils ont pu produire un Livre nouveau aussi différent ? La Sira regroupe les éléments de la biographie de Mahomet qui ont été fixés par Al-Boukhari d'après des témoignage oraux, les Hadiths, au plus tôt deux siècles et demi après les faits. Avec leurs commentaires, elles constituent la Sunna. Or, au fil des siècles, le nombre des Hadiths n'a cessé de croître : il y en a des dizaines de milliers et les Chiites d'Iran en revendiquent un million et demi ! La tradition historique affirme que le calife Utman a fait procéder à un tri des Corans alors en circulation. Par ailleurs, on notera que Mahomet, superlatif d'un adjectif qui signifie 'digne d'être loué', qualifie 'le Christ Jésus fils de Marie' sur une inscription sur le Dôme du Rocher, à Jérusalem. D'autre part, la langue du Coran n'est pas celle de Médine et de La Mecque et elle donne à penser que les premiers musulmans étaient des Syriens et des Araméens, qui vouaient un culte au Christ et voulaient reconquérir le Terre Promise. Le verset 111 de la sourate 2 promet : N'entreront au paradis que les juifs ou les naçara. Il s'agit de judéo-chrétiens qui avaient pris Jésus pour le messie conquérant et dont saint Jérôme souligne qu'ils ne sont ni juifs ni chrétiens. Toutes ces données sont connues des exégètes, mais demeurent confidentielles en Occident. Pourquoi ?
Alain Cagnat décrit la fulgurante expansion arabo-musulmane durant le VIIe siècle. Alors que les premiers écrits en arabe (araméen dénaturé) ne remontent pas au delà du Ve siècle et que le judaïsme et le christianisme se développent dans la péninsule arabique au prix de grandes violences, de multiples prophètes y prêchent leurs révélations. Mahomet, qui se fera un devoir d'exterminer ses concurrents, meurt en 632, laissant une communauté divisée. Son beau-père lui succède en tant que calife. Il meurt en 634, mais trouve le temps de convertir de force toutes les tribus de la péninsule. Le deuxième calife est assassiné en 644 et remplacé par Uthman, gendre du Prophète, qui est assassiné à son tour. Le quatrième calife est Ali, un autre gendre de Mahomet, qui rencontre l'hostilité d'Aïcha, la veuve du Prophète, et c'est de la fitna, la guerre civile qui ne cessera plus jamais. Les révoltés sont vaincus à la Bataille du Chameau, en 656, mais Ali est assassiné en 658. Son fils al Husayn doit abandonner le califat et les partisans d'Ali, les shi'at Ali (chiites) n'accepteront jamais l'usurpation des sunnites, lesquels se jugent les seuls orthodoxes. Le calife sunnite Mu'âwija transfère la califat à Damas, capitale des Omeyades. Son fils Yazid lui succède en 680. Il écrase les partisans d'Ali à Karbala, en Irak, où al-Husayn est tué. Karbala devient la ville sainte des chiites, où ils commémorent chaque année leur tragédie au cours de l'Ashura, procession d'auto-flagellés. Les califes Omeyades règnent durant 90 années et, exploitant le penchant des tribus arabes pour le rezzou, étendent la conquête bien au delà de la péninsule, à tout le Moyen-Orient, à l'Egypte, à la Libye, la Tunisie, le Maghreb jusqu'à l'Atlantique. En 711, Târiq Ziyâd, qui règne à Tanger, se rue en Hispanie avec 12.000 Berbères. Il bat le roi Wisigoth à Guadalete et s'empare de Cordoue et de Tolède. Une autre armée, formée d'Arabes, s'empare de Séville et fait sa jonction avec l'armée berbère. Les musulmans balayent toute la péninsule ibérique, à l'exception du petit royaume wisigoth des Asturies. Son roi Pelayo, retranché dans ses montagne, lance une contre-attaque et détruit une armée mahométane à Covadonga, en 722 soit tout juste un siècle après l'Hégire. C'est le début de la Reconquista. Les Arabes ne s'attardent pas, franchissent les Pyrénées, prennent Narbonne, poussent jusqu'à Autun. Mais les Francs de Charles Martel les écrasent à Poitiers en 732 et reprennent Nîmes, Béziers et Narbonne. Il a suffi d'un siècle pour que des Bédouins fanatisés religieusement et avide de butin s'imposent aux puissances de l'époque, Byzance, la Perse, les Wisigoths d'Espagne. Cette dernière ne sera complètement libérée qu'en1492 et l'Europe repoussera les Ottomans jusque dans le XIXe siècle.
L'auteur démontre ensuite le caractère abusif et tactique de la distinction qu'on invite à opérer entre l'islam et l'islamisme, qui serait seul à devoir aujourd'hui être rejeté. Il dénonce la tentative de disqualification de toute contradiction par l'accusation d'islamophobie.
Enfin, pour illustrer son argumentation, il retrace l'histoire d'al Qaïda. Pour achever les Russes, embourbés en Afghanistan, les Américains forment et équipent lourdement des guérilleros musulmans, qui vont ensuite échapper à leur contrôle et se muer en talibans, hommes de foi pris en main par un richissime saoudien, Bin Laden. Ils n'admettront pas, lorsque les Américains entreprennent de 'libérer' le Koweit, l'idée de kufars impurs qui souillent la terre d'islam/ On connaît la suite : le 09-11 et al Quaïda mise au ban de l'humanité.
Avec la seconde guerre du Golfe, la milice est pulvérisée et un fragment se transforme en Etat Islamique, avec al Bagdhâdi comme calife. Ciblé en 2005 et blessé, il est capturé. Les Américains (pressés d'être débarrassés d'Assad ?) le libèrent ! L'Etat Islamique et al Qaïda, faux jumeaux, se sont donné comme objectif de conquérir la terre entière, en agissant sur une base populaire à partir de petits chefs locaux. Ils comptent sur la conversion d'une masse de petits Blancs décervelés par leurs élites et achevés de stupeur.
Pierre Vial règle leur compte à ces convertis qui, s'ils ne partent pas en Syrie (un volontaire sur quatre est un autochtone européen), se fondent sagement dans la masse. Nos immigrationistes minimisent le phénomène. Certains se convertissent pour épouser une musulmane, d'autres pour pouvoir survivre dans un milieu sous haute tension (notamment les prisons). Ils ne s'embarrassent guère de lire le coran.
L'auteur poursuit sur le thème du djihad, dont la finalité n'est pas de convertir, mais de conquérir. Il remarque que la guerre, incompatible avec les préceptes chrétiens, est cependant admise par l'Eglise à la condition d'être juste. Le militaire qui tue ne fait qu'obéir à la loi. Il peut le faire sans haine. La bulle d'Innocent II, qui institue l'ordre des Templiers, moines-guerriers, a fait de larges emprunts aux écrits de Saint Bernard de Clairvaux.
Pierre Vial encore souligne le contraste du statut de liberté et de dignité de la femme dans les traditions européennes et l'avilissante impureté dont l'islam la marque. Le comportement complexé du mâle musulman se révèle jusque dans les viols qu'il commet : de nombreuses femmes yézidis qui en ont été les victimes témoignent que leurs bourreaux s'accroupissaient pour prier avant de commettre leur forfait.
Llorenç Perrié Albanell clôture le dossier sur l'islam par un rappel de la guerre ethno-religieuse en Bosnie. Le ministre bosniaque de la Défense Hassan Cengic était imam. Les armes provenaient d'Iran. Les mercenaires, tous musulmans, étaient payés par ben Laden. L'armée musulmane, 200.000 hommes, a été largement financée par les Etats-Unis. The Mirror a repris en juillet 2015 l'information de BFMTV sur le village bosniaque de Osve, qui sert aujourd'hui de camp de base à Daesh ! Il cite le livre d'Ibran Mustafic 'Srebrenica, Le chaos planifié', qui rapporte le massacre d'un millier de musulmans modérés par les radicaux de Naser Oric, aux fins de justifier l'intervention de l'Otan contre la Serbie.
Roberto Fiorini a recensé le livre de Jean-François Bouchard 'Le banquier du diable' sur l'oeuvre du financier économiste Hjalmar Schacht, patriote qui a refusé d'affamer le peuple allemand en remboursant les dettes, dont les pharamineuses réparations de guerre. Préférant investir les faibles ressources dans l'économie réelle de préférence aux spéculations financières, il a permis à son pays exsangue de se relever plus puissant que jamais. « Cette détermination à orienter les moyens sur le bien commun, su présente à berlin et si absente à Paris avait conduit à un écart entre les deux pays qui semùblait irrattrapable. » (2015, éd. Max Millo, 284 p., chez Akribeia, 45/3 route de Vourles, F-69230 Saint-Genis-Laval, 18,90€ + port)
Jean-Patrick Arteault nous a déjà largement informés, dans sa longue enquête sur les racines anglo-saxonnes du mondialisme parue dans TP Magazine, sur Carroll Quigley, professeur à Oxford qui a étudié de tout près l'histoire secrète de l'oligarchie anglo-américaine. C'est sous ce titre que parait au Retour aux sources (452p., 26€) la traduction française de l'ouvrage de Quigley, présentée par Pierre Hillard. On se rappellera que, dans le dernier quart du 19e siècle, un groupe d'hommes de la haute société britannique a été réuni, par Cecil Rhodes d'abord et par Alfred Milner ensuite, en connexion avec la haute finance mondiale, pour réaliser l'unification du monde sous direction anglo-saxonne. Parmi leurs moyens d'action, il y a la formation de réseaux d'influence (notamment le Groupe de Bilderberg) et l'éducation de jeunes sujets d'élite. La fortune considérable de Cecil Rhodes a servi à constituer une fondation de bourses d'études. On notera que les époux Clinton sont tous deux des boursiers Rhodes.
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dimanche, 18 octobre 2015
Le nouveau numéro du magazine Terre et peuple est sorti
Le nouveau numéro du magazine Terre et peuple est sorti
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Terre et peuple organisera sa prochaine table ronde le dimanche 29 novembre à Rungis
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mardi, 02 juin 2015
T&P-magazine 63: choc des civilisations
Communiqué de "Terre & Peuple"-Wallonie:
Le numéro 63 de TERRE & PEUPLE Magazine
'Le choc des civilisations'
Pierre Vial, dans son éditorial, souligne la gigantesque manipulation de la masse des Français, suite aux massacres de Charlie Hebdo et du Super Kascher. Ces drames ont été instrumentalisés comme de providentiels dérivatifs de leur attention, détournée ainsi des hontes et turpitudes, des vicissitudes et inaptitudes des imposteurs au gouvernement. Mais ce soufflé est vite retombé : chômage, insécurité, ce sont à présent des élus socialistes qui osent avouer ne plus croire au 'vivre ensemble'. Dont Roland Dumas, ministre des Affaires étrangères de Mitterand, dans son livre 'Politiquement incorrect'.
Attilio Vanini brûle un cierge au Maréchal Rodolfo Graziani, à la mémoire de qui sa ville natale d'Affile vient d'édifier un monument. C'est assez pour que le New York Times s'en indigne et que le Daily Telegraph lance une p^étition pour la destruction de cette incorrection !
Pierre Gillieth tresse une couronne d'immortelles à l'acteur incomparable qu'a été Robert Le Vigan (Goupi Tonkin, dans 'Goupi Mains-Rouges' de Jacques Becker), sacrifié expiatoire à la correctitude.
En introduction au dossier central, Jean-Patrick Arteault s'est laissé interviewer sur la barnumesque manipulation de masses de 'Je suis Charlie' à laquelle ont donné lieu les attentats de Paris. S'agit-il d'une puissante réaction collective d'occidentaux à l'action violente de la civilisation islamique contre des marqueurs symboliques de leurs, valeurs, conflagration qu'a prophétisée Samuel Huntington, une phase de son fameux 'Choc des civilisations' ? Le détonateur de la crise française est le salafisme, frange minoritaire mais non marginale de l'islam qui représente entre 15 et 25% des musulmans mondiaux. Mais la confrontation ne pose de problème que parce qu'il y a l'immigration et parce que le laïcisme joue les musulmans comme un antidote aux catholiques, eux-mêmes empressés de battre leur coulpe. Alors que les Bobos, qui avaient décidé que l'islam est occidentalo-compatible, sont embarrassés d'avoir à se déjuger à l'endroit des islamistes radicaux, découvrent que les bons musulmans méprisent les valeurs occidentales, homosexualité, pornographie, féminisme, démocratie messianique, révérence pour le sionisme, etc. Par ailleurs, l'Oumma (communauté des croyants) comprend des civilisation diverses arabo-, irano-, turco-, négro-, indo-musulmane. Par ailleurs, on peut définir notre occident comme une structure, ce que suppose sa durée. Une structure de domination de l'ensemble de la planète, une structure en réseau polysynodique, où chaque élément est à la fois autonome et complémentaire. Une domination qui s'exerce notamment sur quatre champs : celui des idées et du conditionnement des masses, celui de la pyramide sociale avec à son sommet une oligarchie richissime et prédatrice que l'argent unit et divise à la fois, celui de la mondialisation de la finance qui poursuit la privatisation des profits et la socialisation des pertes et, enfin, celui de l'énergie. Sans oublier la puissance militaire des Etats-Unis et leur cynique détermination, autant collatérale que chirurgicale.
Alain Cagnat note que, pour la masse des bobos séduits par le mirage du 'vivre ensemble', Samuel Huntington s'est à l'évidence fourvoyé avec son 'Choc des civilisations'. L'ouvrage avait, en 1996, fait l'effet d'une bombe dans l'euphorie de la fin de la guerre froide et du triomphe du capitalisme libéral, à qui s'ouvrait la perspective de 'La fin de l'histoire' (Fukushima). Les rangs des défenseurs de la liberté risquaient de se disloquer. Par bonheur, l'Axe du mal n'a pas tardé à révéler sa monstrueuse réalité lorsque l'abominable s'en est pris au pauvre petit Koweit et à ses maternités. L'ONU a alors rétabli l'OTAN dans son rôle d'archange justicier, en Irak d'abord et bientôt en Afghanistan, libéré des soviétiques pour tomber aux mains des fanatiques talibans. Tout cela semblait donner raison à Huntington, notamment l'attentat du 11 septembre 2001 ! Mais plus profondes que les affrontements locaux entre peuples et états-nations, il y a les collisions entre blocs civilisationnels, ensembles plus vastes et durables. Huntington en identifie neuf : l'occident chrétien, l'orthodoxie slave, l'islam, l'Inde hindouiste, la Chine, le Japon, l'Amérique latine et l'Afrique. Aymeric Chauprade en dénombre quinze, dont la civilisation européenne et le Foyer judaïque et quatre civilisations islamiques (arabique, turque, iranienne et indonésienne). La civilisation, par opposition à la barbarie, serait la marque du 'Monde libre', euphémisme qui recouvre la prétention d'hégémonie américaine. Arrogante, la civilisation anglo-saxonne est décadente. Ses moeurs dépravées, sa sous-culture de masse, son consumérisme, sa dévirilisation, sa démographie vieillissante éveillent le mépris. Du déclin naît le risque d'invasion. Huntington relève deux puissances renaissantes susceptibles d'en profiter : la civilisation orthodoxe eurasiatique et l'islam. Américano-centré, il ne considère de civilisation occidentale qu'à partir de la chrétienté des carolingiens ! Et les slaves orthodoxes étant les rivaux des Américains, ne peuvent pas faire partie de la même civilisation ! Il accommode les réalités en fonction du projet américain. Il n'aperçoit pas l'immigration qui gangrène les peuples européens : ce qui n'est que normal pour un immigré.
Sous l'intitulé 'Faux drapeau', Robert Dragan traite de l'enquête fouillée menée par l'historien Laurent Guyenot sur les attentats du 11 septembre 2001 et sur l'assassinat de Kennedy en 1963. Celui-ci invite à envisager que l'affrontement Occident-Islam soit, plus probablement qu'une réalité géopolitique, le fait de manoeuvres d'un parti sans scrupules, maître dans l'art du maquillage et de la manipulation. Guyenot considère que 1963 marque une rupture et la naissance d'un 'Etat profond' américain, mêlant affairistes, militaires bellicistes, politiciens corrompus et CIA, milieu tout-puissant capable à l'époque de canaliser la commission d'enquête. Robert Dragan juge ce point de départ discutable et s'étonne que n'ait pas été préféré la fondation de la Réserve fédérale (que Kennedy s'apprêtait à museler). Mais pour arranger une affaire comme le 11 septembre, il paraît hautement improbable qu'une simple coïncidence d'intérêts ait pu y parvenir. Les invraisemblances des explications officielles sont criantes. Ne serait-ce que le fameux 'nez de Pinocchio' (l'image diffusée d'un avion qui pénètre comme dans une motte de beurre dans la structure en acier de la tour et en ressort de l'autre côté!). Elle suppose des complicités au plus haut niveau audiovisuel, mais induit l'absence d'avions mais la nécessaire présence d'explosifs. Guyenot suggère le recours à une arme nucléaire miniaturisée, ce qui aurait résolu le problème gigantesque de la mise en place de tonnes d'explosifs classiques nécessaires. Ce qui explique la présence dans les décombres, trois semaines après l'écroulement, de masses de métal en fusion et les cancers fulgurants développés par les sauveteurs. Quand il s'agit d'identifier les commanditaires, l'auteur explore deux pistes, pour en écarter une. Il rappelle l'histoire américaine des agressions simulées (l'explosion de l'USS Maine pour arraisonner Cuba en 1898, le torpillage du Lusitania pour entrer en guerre en 1917, Pearl Harbour en 1941, etc). Mais le risque sanitaire majeur au coeur symbolique des Etats-Unis l'incite à douter que l'Etat profond américain en soit l'auteur. Le crime n'a pas profité aux pétroliers et équipementiers américains aussi pharamineusement qu'on s'est plus à la répéter. Pour faire porter la suspicion sur une méchante bourgeoisie blanche? Ou sur un complot du Pentagone ? Et écarter ainsi l'idée d'une origine étrangère ? La thèse de Guyénot est que l'équipe Bush, surprise par une manipulation beaucoup plus ample qu'attendue, a été l'otage d'un chantage qui l'a contrainte à envahir l'Irak (aventure que Bush père avait toujours refusée) . Ses soupçons se portent sur Israël ! Les indices ne sont pas peu nombreux.
Pour Llorenc Perrié Albanell, le choc des civilistations est un leurre qu'agite le capitalisme mondialiste libéral pour manipuler les masses. Après le communisme, l'islamisme, un autre impérialisme, vert comme le billet du même nom.
Robert Dragan croque avec appétit le tube de Zemmour. 'Le suicide français' est une histoire événementielle, non sans charme ni valeur, de nos quarante dernières années que l'auteur décrit en sociologue. Il date l'origine de nos maux de Mai 68.
C'est une couronne mortuaire que tresse Jean Haudry au livre 'Mais où sont passés les Indo-Européens ?' de Jean-Paul Demoule. Ce curieux scientifique créature de Pierre Vidal-Naquet, sans pourtant récuser la concordance des langues dites indo-européennes, y dénonce à la vindicte populaire, et surtout aux idéologues de son clan, non seulement les 'mal-pensants', mais les simples déviants. Il y révèle notamment qu'Antoine Meillet, pourtant « républicain progressiste », définit l'indo-européen reconstruit comme « une langue de chefs et d'organisateurs imposée par le prestige d'une aristocratie ». Et que chez Emile Benveniste, pourtant juif, on peut relever une « proximité idéologique avec les représentations aryennes de l'Allemagne nazie ». C'est toutefois cette même grossière persécution qui est parvenue à faire retirer de la vente par les Presses Universitaires de France les deux 'Que Sais-je ?' de Jean Haudry (dont elles ont cependant vendu quarante mille exemplaires!) et à faire supprimer par l'université Lyon III l'Institut d'études indo-européennes. Jean Haudry souligne que Jean-Paul Demoule reprend ainsi l'ancienne conception de l'Eglise catholique, qui voulait croire à la filiation hébraïque des langues de la chrétienté. Ce que reconnaît maladroitement Demoule, qui veut voir dans l'hypothèse indo-européenne « un mythe d'origine qui dispenserait les Européens d'emprunter le leur aux Juifs et à la Bible. »
Jean Haudry, encore, expose l'hypothèse paradoxale que les Indo-Européens aient, à la fin de la période commune, connu un 'choc de civilisation' interne qui aura opposé des groupes sédentaires installés et enrichis à des compagnonnages de jeunes guerriers (Männerbünde), migrants et prédateurs. La guerre entre les Latins et les Troyens et surtout celle de la fondation de Rome entre les Sabins et les premiers Romains conduits par les jumeaux divins Romulus et Remus en sont des figurations. Il en va de même chez les Scandinaves avec la 'première guerre du monde' entre les Vanes, riches et endogames, et les Ases qui accepteront une réconciliation mais imposeront l'exogamie. Les Romains enlèveront enlevé les Sabines, lesquelles imposeront la réconciliation entre leurs frères et leurs époux.
François Delacroix a lu pour nous le dernier roman de Michel Houellebecq 'Soumission', qui met en scène la victoire sur Marine Le Pen, au second tour des présidentielles de 2022, de la Fraternelle Musulmane de Ben Abbès. Et ce n'est pas la guerre civile. A peine si les rayons kasher disparaissent discrètement dans les supermarchés. Comme le démontre Arnold Toynbee, les civilisation ne meurent pas assassinées : elles se suicident en douceur. Une renaissance européenne dans une soumission au Dieu de l'islam qui remplacerait Celui du marché, François Delacroix y croira le jour où Eric Zemmour se convertira à l'islam.
La sainte colère qui gonfle le beau texte d'Alain Cagnat sur « nos frères au col dégrafé » ne peut pas se résumer. Elle foudroie la mémoire des tueurs de l'épuration qui a décapité le poète André Chénier en 1794 dans le même éclair que celle « des rats sortis des égouts » pour fusiller le poète Robert brasillac le 6 février 1945.
Pierre Vial en fin cite le grand philosophe politique juif Léo Strauss : « La civilisation occidentale est composée de deux éléments en total désaccord : Jérusalem et Athènes. » Notre histoire se présente comme une suite de tentatives de les harmoniser, toutes promises à l'échec. Nous sommes les héritiers d'hommes libres, les hoplites de Miltiade qui ont chargé au pas de course, à Marathon, la masse des sujets soumis du Grand Roi. Ils en ont triomphé pour que survive une conception du monde qui allait devenir le patrimoine commun des Européens.
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samedi, 14 février 2015
T&P n°62: le réveil des patries charnelles
Communiqué de "Terre & Peuple"/Wallonie
Le réveil des patries charnelles
Sur le n°62 de la revue "Terre et Peuple"
Le numéro 62 de TERRE & PEUPLE Magazine est centré sur thème 'Le réveil des patries charnelles', thème qui nous est cher entre tous. Comme l'est le mot populisme qui, Pierre Vial le souligne dans l'éditorial, donne aujourd'hui la colique aux prébendiers du système. Pour se défendre, ils n'ont que le mensonge, mais les peuples européens ne les écoutent plus. Voyez la jeunesse allemande qui crie : « Nous sommes le peuple. » et les Alsaciens qui refusent d'être regroupés avec la Champagne-Lorraine-Ardenne.
Ouvrant le dossier central, Pierre Vial cite Saint-Loup : « Aux patries charnelles qui, dans leur diversité, conféraient à la France capétienne un génie intense et particulier, votre révolution de 1793 a substitué une patrie jacobine située dans l'abstrait des concepts de liberté et d'égalité. » Il complète cet hommage en y associant Jean Mabire, avec sa patrie normande, et Dominique Venner, qui a sacrifié sa vie pour le réveil de la conscience identitaire des Européens. Il proclame notre maître-mot : Fidélité !
Alain Cagnat ausculte les réveils écossais et catalan. Malgré l'union sacrée de la City et des multinationales avec les deux grands partis du Royaume-Uni et avec les Eurocrates, et même avec Obama, et malgré l'exclusion, dans cette consultation, du vote des Ecossais 'expatriés' dans le reste des îles britanniques (mais y compris celui des immigrés électeurs en Ecosse!), l'indépendance n'a été manquée qu'à 300.000 voix. Deux mois après l'échec, le nombre des adhérents du Scottish National Party est passé de 25.000 à 80.000 et le SNP est devenu le troisième parti britannique. Même rejet de la classe politique dans le reste de l'Angleterre, où l'UKIP de Nigel Farage rafle 15% des voix et réclame un referendum pour sortir de l'UE. Le 9 novembre 2014, la Catalogne a voté à 80% pour son indépendance et Barcelone a vu descendre dans ses rues un million et demi de manifestants : la partition n'est plus qu'une question de temps. En France, le calamiteux redécoupage des régions a réveillé les Alsaciens et les Bretons.
Llorenç Perrié Albanell offre un aperçu historique détaillé de la naissance de la nation catalane tout au long des sept siècles de la reconquête sur les Sarasins, depuis le légendaire Otger Catalo, venu de Gascogne aider ses frères Wisigoths accrochés à la muraille pyrénéenne. L'auteur est lui aussi un Catalan du nord, qui se consacre à tenir en éveil la conscience identitaire des siens. Il les invite à voter pour une Catalogne gibeline impériale européenne, qui dit oui à l'indépendance et non à la sécession.
Pierre Vial et Guillaume Lenoir, rédacteur en chef de L'Unité normande, notent que la réunification de la Normandie est le seul point positif du redécoupage des régions voté à l'Assemblée nationale. Elle était l'objectif du Mouvement normand créé par Pierre Godefroy et Jean Mabire. Guillaume Lenoir déshabille la mauvaise foi de l'hisorien Jean Quellien qui conteste l'existence de la Normandie : dans les consciences (sinon pour le jour J du Débarquement et de la Libération!) ; dans la géographie (il n'y aurait plus que les îles qui soient unes, et encore!) ; dans l'histoire (il ne voit d'unité normande que de 911 à 1204!). C'est ignorer l'unicité de la Coutume de Normandie et la Charte aux Normands d'application jusqu'en 1789, le Parlement et les Etats de Normandie. Mais ce curieux historien rappelle, bien sûr, que c'est Vichy qui réunifie la Normandie et oublie que le gouvernement provisoire du Général De Gaulle y crée ensuite un Commissaire de la République.
Pierre Vial se félicite des manifestations colorées du mois de décembre dernier à Strasbourg pour l'abrogation de la loi de redécoupage des régions, qui réunit l'Alsace à la Champagne-Ardenne-Lorraine. Des banderoles 'Paris, nous n'avons pas besoin de toi', une débauche de drapeaux rouges et blanc (Rot un Wis), sur la façade du Théâtre National et de la gendarmerie et entourant un enterrement, non pas celui de l'Alsace qui est bien vivante, mais de la démocratie française. Un recours est d'ailleurs déposé devant le Conseil constitutionnel, car on a oublié de consulter les conseillers régionaux. On connaissait leur avis, car l'identité alsacienne est forte et Paris rêve de la diluer.
Robert Dragan savoure une visible affection pour l'identité tranquille de la Slovénie, marche septentrionale des Balkans au carrefour de l'Italie, de la sphère slave et du monde germanique. Cette petite nation européenne survit là depuis douze siècles et ne dispose d'un état que depuis vingt-trois ans. Elle a fait partie de l'Empire romain germanique sous le nom de Carniole et, au nord, de Carinthie ou Kärnten (et sa roche calcaire a donné son nom aux reliefs karstiques des géographes). Plus qu'à la race, qui regroupe de nombreux phénotypes, elle doit son identité plus à sa langue, du groupe slave, mais qui se distingue nettement du serbo-croate. Elle s'est conservée de manière centralisée grâce à l'Eglise catholique, qui a évangélisé et enseigné dans une langue unitaire. Au XIXe siècle, les nationalistes locaux ont été, comme bien d'autres, les idiots utiles des franc-maçons, soucieux de créer des petites nations souveraines pour affaiblir les grands états. Après 1945, la Yougoslavie de Tito massacra dans les gouffres du Karst les mal-pensants qualifiés de kollabos. La Slovénie illustre deux vérités de base de la condition identitaire : la préservation des patries charnelles doit plus au maintien de la culture populaire qu'à des institutions politiques et la petite superficie de terre et des effectifs modestes renforcent l'homogénéité et les mariages endogames, alors qu'une nation importante sur un territoire vaste, condamnée à croître, devient impérialiste par nécessité.
Robert Dragan encore, dont on doit se demander s'il n'est pas breton, s'émeut qu'il soit à exclure que la Bretagne, dont l'identité est des plus forte, connaisse une mobilisation comme celle de l'Ecosse. Elle avait pourtant conservé une autonomie de fait jusqu'en 1789. La pastorale catholique s'y accomplissait dans la langue locale. Pays d'Etat, son parlement disposait d'un grand pouvoir. Elle était confortablement riche. La Révolution, elle l'avait bien accueillie jusqu'au soulèvement vendéen de 1793. A partir de ce moment, elle devient une barbare réticente au progrès. Terre ingrate travaillée par des paysans pauvres, mais prolifiques, elle rate le virage de la révolution industrielle et elle voit ses enfants s'expatrier. Avec Jules Ferry et l'école laïque obligatoire, la langue bretonne est persécutée et les bretonnants passent pour arriérés. La grande boucherie de 1914 a été un désastre humain pour les 'ploucs' venus de leurs paroisses (plou), qui 'baragouinaient' en quémandant pain et vin (bara et guin). Déterminé à lutter contre la république, marâtre ingrate, le Parti nationaliste breton se fractionna et, en 1940, une fraction crut favorable un rapprochement avec l'Allemagne. L'épuration fut terrible au point que, vingt ans après, il n'était pas toujours réalisable de donner un prénom celtique à un enfant ! Plus qu'aucune action politique, c'est le tourisme de masse qui a revitalisé le folklore, reformé des bagadous, relancé la danse traditionnelle dans les fest-noz, permis la renaissance avec Alan Stivell et le festival interceltique. Mais la langue n'est plus maintenue en vie que par les 3500 élèves du réseau scolaire Diwan, qui impose le bilinguisme. Economiquement, la Bretagne est entre temps devenue dynamique, ce qu'elle paie avec les nuisances de la culture intensive et sa pollution, depuis les nappes phréatiques jusqu'aux plages, avec celle aussi de la bétonnisation des côtes, de la marée pavillonnaire des résidences secondaires, de l'immigration-invasion en provenance notamment d'Afrique noire. C'est sur ce terreau, dans le climat de crise et avec le détonateur de l'écotaxe, que le mouvement de Bonnet Rouges a pu fédérer les ouvriers et les petits entrepreneurs. Depuis lors, le redécoupage des régions à réuni 20.000 manifestants dans un pays où la cause nationale ne mobilisait jusqu'ici que deux poignées d'extrémistes. Avec le label Produit en Bretagne, les autonomistes réussissent à mobiliser de nombreux entrepreneurs, mais un mouvement d'indépendance demandera encore un long combat.
Claude Perrin dévoile l'avancée du totalitarisme dans les sociétés occidentales, découverte qui n'est pas une surprise, mais n'en est pas moins démoralisante. Comme n'est pas réconfortant le constat que le mal n'est pas récent : il rappelle notamment l'autodafé de dix millions de livres à la place Vendôme en 1792. Et l'obéissance perinde ac cadaver qu'impose aux miliciens de son ordre militaire le fondateur des Jésuites saint Ignace de Loyola, discipline qu'évoquait aux prisonniers français du Vietminh le lavage de cerveaux jusqu'à la soumission totale. Jusqu'à la transformation des hommes vers un nouveau type humain qui n'a plus d'opinion personnelle sur rien, la personne étant noyée dans la collectivité. Il souligne comment ce collectivisme aboutit inéluctablement à la dictature d'un seul, Staline, Mao, la dynastie de Kim coréens. Nos sociétés modernes n'en sont pas là, mais elles y vont sûrement et, en temps de guerre civile et de régime d'exception, elles n'en seraient pas loin. Si elles sont ultra permissives, elles sont également hypermorales. Et sur-systématisées suivant des chaînes mécanistes, qui réduisent les personnes à des mécaniques, en attendant de les produire par clonage. Et d'ordonner ensuite le parc humain au seul meilleur rendement, en le contrôlant par géolocalisation et l'éduquant à doses subliminales. La liberté n'est plus qu'une attitude : aux USA, le Bill of Rights, modèle de la démocratie, a été aboli en fait le 31 décembre 2011 et de nombreux camps militaires sont déjà réhabilités pour y garer les couches turbulentes de la population.
Poursuivant sa captivante chronique sur les 'Racines et rhizomes du monde blanc', Claude Valsardieux établit une corrélation entre l'architecture mégalithique et la technique de la métallurgie. La seconde vague mégalithique (-2800 à -1200) a commencé avec l'âge du bronze et s'est terminée avec l'apparition du fer. Alors que la première semble avoir été pacifique, la seconde, cyclopéenne, a dû être guerrière. Les sites sont des camps retranchés perchés haut. La métallurgie est matière à commerce. Le nouvel omphalos est Stonehenge, entre la Manche et la mer d'Irlande. Au début du Ve millénaire AC, alors que la première vague mégalithique léchait les côtes atlantiques de l'Europe, la métallurgie prenait son essor sur les bords de la Mer Noire. Une carte géographique montre que la même association entre district minier et sanctuaire peut se vérifier dans toute la région entre la Mer Rouge et Haïfa.
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mardi, 27 janvier 2015
Terre & Peuple magazine n°62
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samedi, 13 décembre 2014
Rites païens du berceau à la tombe
Sortie aux Editions de la Fôret du premier tome d’une série de trois consacrée aux rites païens du berceau à la tombe.
Ce premier tome aborde les thèmes de la naissance et de l’enfance. Nombre de jeunes couples et parents identitaires pourront se reporter à ce livre, véritable bréviaire en la matière.
Prix: 16€ + frais de ports (2,10 € France uniquement et 4,15 € Europe)
Terre et Peuple - BP 38 - 04300 Forcalquier
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vendredi, 07 novembre 2014
Table Ronde de T&P: Reconquête!
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samedi, 25 octobre 2014
Terre & Peuple Magazine n°61
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lundi, 19 mai 2014
Terre & Peuple: pourquoi l'Eurasie?
Le numéro 59 de TERRE & PEUPLE Magazine est centré autour du thème mobilisateur Pourquoi l'Eurasie ?
Communication de "Terre & Peuple-Wallonie"
Dans éditorial sur 'le communautarisme identitaire', Pierre Vial évoquant les communautarismes qui déchirent l'Afrique, constate l'échec total de la 'nation arc-en-ciel, promise par Mandela à l'Afrique-du-Sud. Entre temps, le reste de l'Afrique s'explique à la kalachnikov.
Ouvrant le dossier sur l'Eurasie, Pierre Vial souligne les incohérences de la pensée d'Alexandre Douguine, porte-voix de l'eurasisme que relaye Alain de Benoist. Poutine en a fait la promotion pour étayer la dimension continentale de son ambition patriotique. Comme ce projet tend à légitimer le métissage, nous adoptons de préférence le mythe mobilisateur du réveil des peuples blancs de l'Eurosibérie. Une raison de plus pour une présentation objective du concept d'Eurasie.
Robert Dragan fait le relevé des peuplements européens en Asie et mesure l'entité géographique, dominée par des Européens, qui déborde sur l'Asie. Les archéologues révèlent la présence, dès -3500AC, dans l'Altaï mongol d'une culture identique à celle, plus récente, des Kourganes, pratiquée par des dolichocéphales de race blanche. Plus près de nous (-1500AC), les Tokhariens du Tarim (ouest de la Chine) étaient des Indo-Européens blonds, qui parlaient une langue de type scandinave et tissaient des tartans écossais. Strabon et Ptolémée les citent. Au début de notre ère, les Scythes qui occupaient l'ouest sibérien avaient détaché vers le Caucase la branche des Alains, qui y subsistent de nos jours sous le nom d'Ossètes. A l'ère chrétienne, le mouvement va s'inverser avec les migrations des Huns, Alains, Wisigoths, Petchénègues et Tatars. Jusqu'à ce que, au XIIe siècle, Gengis Kahn et ses descendants dominent la Russie. Jusqu'à ce que, au XVIe siècle, les tsars, à la suite d'Ivan le Terrible, se dotent d'une armée disciplinée. La reconquête reposera sur l'institution de la caste guerrière des cosaques, hommes libres, notamment d'impôt. Cavaliers voltigeant aux frontières, ils renouent avec une tradition ancestrale. Après qu'ils se soient emparés de Kazan, capitale des Tatars, des pionniers ont pu s'enfoncer au delà de la Volga dans les profondeurs sibériennes. Chercheurs d'or mou (les fourrures), ils y ont établi des forts et des comptoirs commerciaux. Réfractaires à la réforme liturgique et persécutés, les Vieux Croyants s'y sont enfuis pour fonder des colonies. Les Russes ne sont alors en Sibérie que des minorités infimes ( 200.000 au XVIIe siècle), sauf dans le Kazakhstan, mais dominantes. Le Transsibérien (1888-1904) va provoquer une expansion explosive : les comptoirs deviennent des métropoles. La Sibérie compte aujourd'hui quarante millions d'habitants, dont 94% de Russes, 1% d'Allemands et 0,02% de Juifs. A l'égard des îlots d'asiates, Poutine se comporte comme l'a fait la Grande Catherine II, dans le respect de leur identité culturelle et religieuse. La seule inquiétude vient de l'immigration incontrôlée des Chinois, qui s'insinuent dans le commerce de détail et l'artisanat. Le projet d'une Eurosibérie, enthousiasmant pour un Européen de l'Ouest, éveille la méfiance en Russie, qui n'a pas oublié les envahisseurs polonais, suédois, teutoniques, autrichiens, prussien et français. Comment se confondre avec un Occident qui l'a constamment trahi ?
Alain Cagnat s'autorise de Vladimir Volkoff pour remarquer qu'il existe sur 180° de la circonférence terrestre une terre peuplée majoritairement de Blancs marqués par le christianisme. L'Europe n'est qu'une minuscule péninsule à l'ouest de l'Eurasie. Mise à part l'île britannique, hantée par son obsession séculaire de tenir les mers et d'entretenir la division du continent, depuis que Mackinder l'a convaincue que « Qui tient le Heartland tient le monde ». La puissance anglo-saxonne vise à contrôler la mer et le commerce et par là la richesse du monde. Elle a gagné les deux guerres mondiales, qui ont consacré la castration des puissances européennes et la partition du continent, en un Occident 'libre' et une 'tyrannie'. L'implosion inespérée de celle-ci, en 1990, a évacué la hantise d'un holocauste nucléaire. L'Occident s'identifie alors à un monde américanisé et globalisé, tueur des peuples, à remplacer désormais par un 'village-monde' d'heureux consommateurs crétinisés. La Russie et la Chine ne se laissent pas séduire, pas plus que l'Iran ni le monde arabo-sunnite. Les Etats-Unis organisent alors leur 'Containment'. Par les révolutions de couleur, orchestrées par les ONG de la démocratie et des Droits de l'Homme, et par l'extension de l'Union européenne et de l'Otan. Par des opérations de déstabilisation de Poutine et par un bouclier antimissile, censé protéger contre une agression de l'Iran ! La Chine fait l'objet d'un encerclement maritime. L'Union européenne, géant économique, mais nain politique et larve militaire, n'est plus qu'une banlieue des Etats-Unis. Elle n'en demeure pas moins le seul cadre possible pour notre idée d'empire. Poutine n'a-t-il pas dit : « La Grande Europe de l'Atlantique à l'Oural, et de fait jusqu'au Pacifique, est une chance pour tous les peuples du continent. » Moscou se voit comme la Troisième Rome et la gardienne de l'orthodoxie chrétienne. Mais les Russes sont d'opinions partagées. Il y a les occidentalistes, prêts à moderniser la Russie millénaire. Il y a les slavophiles, férus du mysticisme de l'âme slave, qui avec Soljenitsine méprisent volontiers le pourrissoir occidental. Il y a les eurasistes, qui avec Douguine jugent que l'Europe n'a pas à s'intégrer à l'Eurasie. L'empire eurasiste est multiethnique. Il place les autres peuples au même rang que les Russes et juge les autres religions égales à l'orthodoxie. En conclusion : l'Europe doit revoir sa stratégie et renverser ses alliances. Elle dépend des Russes pour un quart de son pétrole et un tiers de son gaz et 80% des investissements étrangers en Russie sont européens. En dressant un nouveau Rideau de Fer, l'Union européenne fracasse sur l'autel de l'utopie mondialiste américaine le rêve de l'unité européenne. Celle-ci devrait, de préférence, ne pas se réaliser dans l'orientation eurasiste grand-russe d'un mélange des races et des ethnies européennes et asiatiques, mais dans celle d'un axe Paris-Berlin-Moscou du continent uni sous l'hégémonie pan-européenne.
Jean-Patrick Arteault attend des élections européennes que l'Union européenne voie punies ses trahisons et son partenariat avec une finance apatride qui s'auto-désigne comme l'Occident. Le but des vrais Européens est d'acquérir la puissance d'assurer à leurs peuples leur développement culturel et social. Il est acquis qu'ils ont perdu la guerre et que leur 'Père-Fondateur' Jean Monet s'est révélé être l'homme des Américains, familier des mondialistes anglo-américains. L'UE s'affaire à la mise en place du Grand Marché transatlantique, base du futur Etat occidental qui confirmera une domination anglo-saxonne irréversible. C'est la réalisation de grand projet de Cecil Rhodes et de Milner. Ce GMT alignera les normes européennes sur les normes américaines, en toutes matières, tant de sécurité que sanitaire, environnementale, sociale, financière. 2014 doit être le tournant de la nouvelle Guerre Froide, nourrie de deux visions géopolitiques antagonistes : le projet mondialiste de l'Occident et le projet d'Union eurasiatique de Poutine, lequel souhaitait y inclure l'Ukraine. L'eurasisme russe est divisé entre Occidentalistes, partisans du modernisme, et Slavophiles, réfractaires aux Lumières occidentales et qui voient la vraie Russie dans la synthèse de la slavité médiévale et d'une Eglise orthodoxe qui a médiatisé l'apport des Grecs. Pour les slavophiles, c'est le lieu d'enracinement qui est finalement décisif, le Boden pesant alors plus que le Blut. Poutine a entre temps mis sur pied l'Organisation du traité de sécurité collective, pour la défense mutuelle de la Russie, de la Biélorussie, de l'Arménie, du Kazakhstan, du Kirghizistan, de l'Ouzbékistan et du Tadjikistan. En regard de l'idée eurasiste, le concept d'Eurosibérie a été forgé en 2006 par Guillaume Faye et Pierre Vial en réponse à ce que Carl Schmidt appelle un « cas d'urgence », l'affrontement des peuples blancs à tous les autres. C'est le mythe mobilisateur d'un empire confédéral, ethniquement homogène et autarcique, avec la Russie au centre.
Roberto Fiorini dénonce la trahison de l'Union européenne, qui s'attaque aux revenus du travail salarié, en violation de son objectif originel, qui est, aux termes du Traité de Rome, l'amélioration des conditions de vie des travailleurs, en évitant notamment des zones pauvres à chômage élevé et à salaires bas, qui incitent à délocaliser les activités, à mettre les salariés en compétition. Le ré-équilibrage des régions est un échec et l'Acte Unique de 1986 a ouvert la libre circulation des personnes et des capitaux, premier pas vers la mondialisation. La compétition des salaires introduit l'abandon de leur indexation. Dès 1994, l'OCDE prônait la flexibilité des salaires, la réduction de la sécurité de l'emploi et la réforme de l'indemnisation du chômage. L'appauvrissement et la précarisation des ménages amorce une spirale infernale. La BCE, gardienne du temple, veille par la modération salariale que l'inflation reste proche de zéro. Les syndicats, qui ont accompagné le grand projet de mondialisation, sont rendus quasiment inefficaces et réduits à un simulacre d'opposition. Au profit de multinationales, qui pillent sans contribuer.
Alexandre Delacour révèle que le nouvel OGM TC1507 est légalement commercialisé malgré une large opposition d'Etats membres (67%) et d'eurodéputés (61%), qui légalement devaient représenter 62% de la population de l'Union et n'en représentaient que 52,64% ! Paradoxalement, les petits pays sont moins dociles aux lobbies semenciers, qui mettent le monde agricole en servage, la santé publique en péril (la fertilité des spermatozoïdes des Européens en chute vertigineuse :-30%).
Claude Valsardieu poursuit son relevé des peuplements blancs hors d'Europe. Sur le flanc sud des forêts et toundras sibériennes, les Scytes et leur prédécesseurs les civilisations successives des Kourganes (IVe millénaire AC) de l'Ukraine à l'Altaï. La civilisation des oasis, dans le bassin du Tarim, et la civilisation de l'Indus (du IIe au IVe millénaire AC). Ensuite, la désertification facilita l'installation d'Aryens et la nomadisation de hordes conquérantes vers l'ouest : Huns blancs d'Attila, Turcs blancs seldjoukides, Mongols de la Horde d'Or. En Afrique septentrionale, à partir de 3000 AC, la seconde vague mégalithique pénètre en force en Méditerranée. Qu'étaient les hommes du Sahara humide néolithique ? A la période des chasseurs ont succédé la période des pasteurs bovidiens et celle du cheval avec l'arrivée des Peuples de la Mer, dont l'écrasement par Ramsès III est célébré sur les bas-reliefs de Medinet Abou.
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samedi, 19 avril 2014
Sommaire TP Mag n°59
Sommaire: "Terre & Peuple Magazine", n°59
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vendredi, 07 février 2014
Answers to the questions of Pavel Tulaev
The world of my youth was a world with only personal, friendly relationships never determined by contracts, only by pure genuine human and manly confidence, based on the given word you never withdraw. Books were important in this world, as Willy de Grunne had, among other tasks as a diplomat, to read books for Queen Elizabeth Wittelsbach, a Bavarian Duchess, who became Queen of the Belgians in 1909. Willy de Grunne was Grand Master of her House in the Thirties. Queen Elizabeth was, just as her whole Bavarian family in Munich, an excellent sponsor of arts, music and museums. We owe her the Egyptology Museum in Brussels and among many other things the world famous “Concours Reine Elizabeth”, promoting young talented musicians from all over the world. Many young Russian musicians participated in this prestigious competition. Besides, Queen Elizabeth has been (and still is) criticized for being of German origin and for having refused to boycott the USSR and China during the Cold war. She ended her life in the Fifties and the early Sixties by acquiring the then sulphurous reputation of a “Bolshevik Queen”. She died in 1965.
Jean Varenne, a benevolent and charming university teacher, whose relevant studies were financially supported by the UNESCO, left the movement without a single word in order to stress the deep contempt he felt. Third, Gilbert Sincyr, who replaced Cariou for a while, left the movement in order to prepare a hypothetical rebirth of it. Fourth, Faye left the movement, with the help of his now eternal chum Yann-Ber Tillenon, at the very beginning of 1987, writing to the members of GRECE a too gentle open letter, simply stating that the movement had reached its apex and that times had come to start something new. The second period in the history of the French New Right ended actually in a messy sewer in which Benoist revelled himself.
Rauti had volunteered in Mussolini’s Social Republican Army, was taken prisoner in Northern Italy after the German-Italian collapse in Spring 1945, almost escaped being shot by communist partisans when British paratroopers evacuated the Fascist prisoners, sent them subsequently to camps in French Northern Africa in order to select a good deal of them who could be eventually sent to Australia to be settled in the Western half desertified regions around the present-day town of Perth. Once liberated, Rauti and two friends, who didn’t want to settle in the hottest, driest and snakes infected regions of British Australia, reached Rome where they sang too loudly some patriotic songs in the streets, songs of the RSI that had of course be banned by the new government. They were sent for a couple of weeks to the Maria Coeli jail, where they found books of Julius Evola: the three fresh liberated RSI-Army comrades were immediately fascinated by the philosopher’s ideas and decided on the spot to pay a visit to him, once they would leave the Maria Coeli clink. When they rang the bell at Evola’s door along the Corso Vittorio Emmanuele, the Austrian servant told them that her master was still being cured in a hospital in Bologna, after a wall crumbled down and broke his spine during the siege of the Imperial City of Vienna by Soviet troops, making a cripple of the gallant former officer, alpinist and diplomat. They immediately rushed to Bologna and when they arrived, Evola had been sent back to his home in Rome. Finally they decided to resume political and metapolitical activities, a decision that lead, at least for Rauti to the foundation of the movement “Ordine Nuovo” in the Fifties (which was banned and sued by the Italian State) and later the weekly paper “Linea”. We received copies of “Linea” in Brussels and I could, as a very young man, observe that the cultural pages of the paper were indeed of the highest possible quality.
Tarchi belonged obviously to the Rauti’s branch of the so-called “Italian Social Movement” and decided first to develop more genuinely the satirical press of the movement and the metapolitical activities within its frames. By publishing the really “politically incorrect” satirical magazine “La Voce della fogna” (“The Sewer’s Voice”), Tarchi attracted the more radical activists. It was the “Sewer’s Voice” simply because the French artist and activist Jack Marchal created the famous comic figures of the
“Black Rats”, dwelling in sewers, after having imitated the Belgian anti-fascist cartoonist Raymond Macherot who created bad guys characters in the shape of angry rats, also dwelling in underground drains. Marchal’s “Black Rats” became a craze among “radical right” groups in the late Seventies and Tarchi adopted them and introduced these characters in his “Voce della fogna”, so that almost every staunch right-wing activist identified with the sinister and giggling “Black Rats” (a Swiss equivalent of “La Voce della fogna” was also published in Geneva under the title “Le Rat Noir”). But by starting his highly learned magazine for book reviews and philosophical comments, “Diorama letterario”, he attracted also the best intellectuals. “Diorama letterario” as well as “Trasgressioni” (with deep-thought essays) are still published in Italy nowadays. If there is a person incarnating “New Right” in its best form in Europe, it is undoubtedly Tarchi, as he is a genuine political scientist of high level, duly acknowledged by academic caucuses, whose studies are penetrating and extensive. More, Tarchi’s printed productions are the only ones in the New Right realm to appear regularly, just like Venner’s “Nouvelle revue d’histoire”. The Italian New Right, under the supervision of Tarchi, is a well-oiled machine: if the trains arrived on time in Mussolini’s Fascist State, publications are similarly issued in time in Tarchi’s own “New Right” preserve. The exact contrary of Prig Benoist’s and Vlanparterre’s erratic publishing policy in Paris.
Therefore, in the paranoid crazy logic of the sectarian Benoist’s fan club, I had to be punished: I won’t receive review copies of “Diorama letterario” and “Trasgressioni” anymore and my articles as well as all the ones that I translated from German or from Dutch wouldn’t be translated into Italian anymore; and I was also forbidden to translate Tarchi’s or Campi’s articles. Obeying like a good drilled mutt, the prick-and-boobs trash creams seller from Antwerp, about whom I’m going to talk next, did exactly the same but without writing a letter… The old Flemish dumbbellified wacko knew pretty well that I could have translated and published it with the best polished sarcastic comments. Campi and Tarchi were in fact shooting in their own feet: no one in the Benoist’s silly small club was ever able to translate their own texts and their Italian readers were from then on definitively bereft of articles from Germany or elsewhere and subsequently fed up like fattened up geese, whose fat liver is a real “délicatesse” (with onion jam!), with Benoist’s and Champetier’s abstruse productions, which are of course inedible. Of the considerable amount of reviews, articles and essays of Tarchi, only one short interview of him was taken over and printed in an issue of Benoist’s “Eléments” and that single poor miserable translation was made in a period of more than twenty years! That’s what happens when you recruit tinkers, umbrellas’ repairers, parrots’ breeders, Parisian slappers who wipe the stinking shit off their babies’ bottom at the back of the conference room while Benoist and Champetier are explaining their sophisticated strategies in front of the assembled members!
crush patriots or to forbid or limit the celebration of European festivals like Christmas or Carnival because this could offend people having one day come from all possible alien continents. Simultaneously the same politicians spend huge amount of the taxpayers’ money to stimulate the celebration of the most strange and weird festivals of foreign folks or to sponsor new ridiculous festivities among which you can include the well-known “Gay Prides” that Serbians and Russians loath in the name of Orthodox decency. Among all those who were active in the frame of the old New Right of the Eighties, Esparza didn’t become an “oikophobic” traitor like many others. Esparza wrote also books to criticize the domination of television in the Western way of life (“Informe sobre la televisión – El invento del Maligno”, Criterio Libros, Madrid, 2001). He participated also to collective initiatives aiming at destroying the persistent myths of the Spanish and international Left, that were born during the Spanish Civil War of 1936-1939 and are still conveyed by the present-day left, which they now call the “Zapaterismo”. In this respect, Esparza was the editor of “El libro negro de la izquierda española” (Chronica, Madrid, 2011; “The Black Book of the Spanish Left”). As a brilliant hispanist, you should take all those ideas and books into consideration if you want to develop an original Russian New Right. Esparza’s life is the true story of a metapolitical success.
Do you consider Alain de Benoist as belonging to the New Right or to the New Left? Explain your answer…
I supposed that Benoist, who hated deeply all the people invited by Dugin and Prokhanov in September 1992, started to tell Dugin the worst possible things about myself and the others. In his paranoid eyes, the combined invitation was the evidence that a “Schneiderite-Steuckersite” plot was about to succeed with the sardonic blessing of Thiriart, whom Benoist loathed particularly, because the Belgian animator of the former “Young Europe” movement based in Brussels and his fellow-travelers like Bernard Garcet couldn’t stop mocking the “would-be intellectual and narcissistic Frenchie”, who has “frail, puny and unmuscular arms coming out of his shabby sleeves” and “who was permanently smoking like a chimney”. Thiriart unfortunately died some weeks after his visit to Moscow. But since then, probably due to Benoist’s gossip, I could meet Dugin only once, in 2005, when he came to Brussels and Antwerp to address two different meetings. Just after the Brussels’ meeting, held in the famous Coloma Castle, Dugin took a very light meal (as it was Lent time) and jumped on the train to Paris, as he had an appointment with Benoist. I’ve never heard of him anymore since then. Alain de Benoist surely pursued his usual dissolving job of chitchatting and splitting the movement, by setting the people of our own spiritual-intellectual community at loggerheads, as if he was duly paid to do so by some mysterious sponsors...
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mardi, 12 novembre 2013
Terre et Peuple: 18ème table ronde
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dimanche, 03 février 2013
P. Vial: le droit à l'identité touareg...
Une Terre, un Peuple : le droit à l'identité touareg...
Un communiqué de Pierre Vial :
Conformément à la ligne qui a toujours été la sienne, le mouvement Terre et Peuple affirme et défend le droit à l’identité du peuple touareg, qui doit se traduire par la reconnaissance d’un Etat de l’Azawad.
Reconnaissance qui doit être le fait de l’Etat malien (mais qui est représenté en réalité par qui aujourd’hui ?), de la France et de la communauté internationale. Seule cette reconnaissance, qui doit s’accompagner d’une protection active de la population touareg, menacée par les exactions de l’armée malienne, peut permettre de stabiliser la situation dans le Sahel et de marginaliser au maximum les islamistes qui essayent d’exploiter à leur profit les légitimes revendications des Touaregs.
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mercredi, 09 janvier 2013
Jeudi 10 janvier, Pierre Vial au local!
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jeudi, 01 novembre 2012
Pierre Vial: Face à la crise, une autre Europe
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samedi, 27 octobre 2012
Terre & Peuple n°53
Terre & Peuple n°53
Le numéro 53 de la revue est centré sur ‘le Nouveau Moyen Âge’, celui que nous nous préparons à aborder.
L’éditorial de Pierre Vial, intitulé ‘Boomerang’, évoque le drame qu’a vécu le conseiller général des Pays de Loire Djamel Gharbi. Tunisien d’origine, il passait ses vacances dans le pays de ses ancêtres avec sa femme et sa fille de 12 ans. Ils ont été attaqués et violentés par une bande de salafistes qui jugeaient leur tenue indécente. La presse a bien dû en parler et citer la vertueuse indignation du ministre Fabius. Dans le même registre, le ministre de l’Intérieur Manuel Vals a fait un « déplacement structurant » à Amiens dévastée par les dernières émeutes ethniques. Pour lui, tout ça c’est la faute à la crise. Voilà qui annonce encore un petit effort pour mieux saupoudrer les zones.
Pierre Vial tresse une couronne de fraternelles immortelles à Alain de Benoist à l’occasion du dernier livre de celui-ci, ‘Mémoire vive’. Cela vient heureusement compenser la recension vitriolée qu’en a donnée Rivarol.
L’Ambassadeur Perrin découvre les dessous véritables de la ‘poignée de main de Montoire’, que les bien-pensants ont outrageusement exploitée pour torpiller le Maréchal Pétain. Il révèle qu’il y a eu deux Montoire, un avant et un après la rencontre Hitler-Franco.
Pierre Vial, médiéviste spécialiste du Temple, règle magistralement le compte des clichés idéologiques qui visent à faire du moyen âge un simple intermède (d’un millénaire !) d’obscure barbarie entre l’Âge d’Or de l’antiquité gréco-romaine et les lumières retrouvées de la Renaissance, voie royale vers les Lumières modernes de la révolution libérale. Plutôt que faire débuter le moyen âge en 476 à la fin de l’Empire romain d’Occident, pour le terminer en 1492 à la fin de la Reconquista, il propose les dates de 410 et 1453 : la prise de Rome par les Wisigoths et celle de Constantinople par les Turcs. Il tord le cou à la légende noire mise en place à la Révolution. Elle se devait de diaboliser la féodalité comme le mal absolu : les seigneurs vivaient de brigandage et leurs plaisirs étaient barbares. De grands historiens, tel Georges Duby, ont bien remis les pendules à l’heure. Michel Pastoureaux également, pour qui on vivait mieux, et plus longtemps, sous saint Louis que sous Louis XIV. Pour Pierre Vial, dans les temps incertains aujourd’hui imminents, les valeurs du moyen âge, tant de virilité guerrière et de loyauté fidèle, du suzerain comme du vassal, que de solidarité vécue autant que des familles et des clans, des métiers et des compagnonnages, des ordres monastiques et chevaleresques, ces valeurs là devraient être aujourd’hui les modèles dont s’inspirer pour notre survie.
Evoquant la remise en forme actuelle de l’armée russe, Alain Cagnat dresse d’abord un tableau apocalyptique de la dislocation de l’ex-Armée rouge. Après les révélations humiliantes d’une série de dysfonctionnements, qui s’étaient manifestés déjà lors de ses interventions contre les soulèvements hongrois (1956) et tchèque (1968), et la morne retraite de l’Afghanistan (1989), elle avait été démembrée entre les anciennes républiques de l’Union. Commence alors le calvaire des soldats qui ne sont plus payés ni équipés : certaines unités de garnisons sibériennes abandonnées sont mortes de faim ! Les désertions sont alors légion et la corruption (des officiers sont allés jusqu’à vendre du combustible nucléaire) est banale. C’est dans ces conditions qu’Eltsine lance dans la guerre en Tchétchénie 38.000 soldats et 800 blindés. Un régiment entier va être taillé en pièce par 5.000 Tchétchènes et Elstsine va être contraint à demander un cessez-le-feu infamant. C’est de cette situation que Poutine va hériter, au moment où le terrorisme frappe Moscou. Il parviendra, dans la seconde guerre de Tchétchénie, à rendre son honneur à l’armée russe. L’essai sera même glorieusement transformé lorsqu’il écrase ensuite l’attaque de l’Ossétie du Sud par une Georgie soutenue par les occidentaux.
Alain Cagnat encore esquisse un pittoresque portrait des haredim, les tenants d’un judaïsme ultra-orthodoxe, dont font partie les hassidim (voir le personnage du Rabbi Jacob de Gérard Oury). Les haredim sont des opposants farouche du sionisme. Pour eux, la shoah est la punition du ciel pour ceux qui ont entrepris par la force la conquête d’Israël, alors qu’elle ne doit être l’œuvre que du seul Messie au jour du Jugement.
Pour Claude Valsardieu, c’est 1905 la date charnière entre les temps anciens et une ère nouvelle qui va associer des chimères, chimères politique (le communisme de Lénine), physique (l’espace-temps d’Einstein) et esthétique (l’art abstrait de Picasso). Et il énumère toute une théorie de faits de ce moment de l’histoire, fort convaincants à cet égard. Entre autres la conclusion cette année là de l’Entente cordiale, déterminante pour la guerre à mener à l’Allemagne ; c’est aussi le moment de l’écrasement des Boers (28.000 civils morts, dont 22.000 enfants, dans les premiers camps de concentration de l’histoire ; celui de la guerre russo-japonaise, avec la pulvérisation de la flotte russe ; c’est le moment de la découverte des pétroles de la Caspienne et du Kouristan iranien ; c’est la naissance du mouvement ‘Jeunes Turcs’ d’Enver Pacha, qui va bientôt contraindre le Sultan à abdiquer ; c’est le percement de l’Isthme de Panama ; c’est la mise en place des premiers empires industriels modernes (Rockfeller et sa Standard Oil et Henry Ford et ses automobiles) ; c’est le moment où les Etats-Unis sont prêts à reprendre la relève de l’Empire britannique pour encercler les puissances du continent et les empêcher de s’entendre ; c’est la date de la première révolution russe, matée par Stolypine ; en France, c’est le temps où l’armée est démoralisée par l’Affaire Dreyfus et par son épuration par les laïcs fanatiques, après l’abolition du Concordat. C’est aussi l’époque où l’avion des frères Wright décolle de quelques mètres, où Méliès développe le premier cinématographe et où sont reçues les premières émission de radiophonie.
Observant que, même dans notre famille, les créateurs d’art sont devenus rares et qu’Ezra Pound proclamait que l’art lui aussi exige un effort, François Desnoyers nous en console en évoquant le Russe Andreï Biély (1880-1934), ‘le poète métaphysique de l’horreur’. Le premier roman de Biély, ‘La Colombe d’argent’ (éd. L’Âge d’homme) est une satire fulgurante d’une Russie profondément païenne. Cette première œuvre sert d’utile introduction à sa poésie. Pour Biély, les malheurs de la ‘culture aryenne’ viennent de ce qu’elle trahit son origine hindoue. Lorsqu’il découvre Rudolf Steiner, c’est le choc : il devient avec sa femme, une fille de Tourguéniev, un membre actif de la communauté steinérienne qui va construire le temple Goetheanum.
André Lama commente la réédition (éd. Dualpha) de ses deux volumes ‘Des dieux et des empereurs’ sous un nouveau titre ‘Causes ethniques de la chute de l’empire romain’. A la question de savoir qui est l’empereur qui a ses préférence, il répond qu’il convient de distinguer les périodes, très différentes, de l’empire, mais désigne quand même Aurélien comme l’un des plus valeureux.
Sandra décrit par le détail les dolmens découverts en 1961 en Franche-Comté, dans les bois de Buisseret en Haute-Saône. Leur mobilier funéraire est conservé au Musée de Besançon. Elle en profite pour préciser que la Bretagne n’a pas le monopole de ce genre de mégalithes, qui sont répandus dans toute la France et au-delà, notamment en Wallonie, à Wéris où notre ami Gérald a organisé une de ses récentes randonnées d’explorations historiques.
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dimanche, 10 juin 2012
Terre & Peuple n°51 - "Fuir la ville?"
Le numéro 51 de Terre & Peuple Magazine est centré autour du thème ‘Fuir la ville ?’
Dans son éditorial, Pierre Vial, qui relève l’intérêt et l’importance des résultats électoraux des populistes, rappelle toutefois que ce n’est pas là notre préoccupation première, laquelle est de maintenir le cap sur Thulé, pour préserver la continuité plurimillénaire de notre sang.
Xavier Eeman esquisse le portrait du mouvement politique et social Casa Pound, très actif d’abord à Rome et à présent dans toute l’Italie. Il mène une action permanente (occupation d’immeubles, logements et restaurants sociaux, clubs sportifs, concerts, etc) qui entend inventer l’avenir tout en assumant un passé dans lequel il ne se laisse pas enfermer.
Y fait pendant les confidences d’un cadre de la police judiciaire, notamment sur les règles de procédure rendues absurdes au point qu’il est persuadé que les élus qui les ont pondues pressentaient le risque de se trouver eux-même un jour en garde à vue ! Le même précise qu’il porte toujours un marteau de Thor sous son gilet pare-balles.
Robert Dragan dénonce la prestation désopilante et révélatrice, sur France Culture, de trois historiens du système qui, dans un français aussi approximatif que progressiste, ont prétendu défendre (soutenir) les lois mémorielles qui prétendent défendre (interdire) la contestation de génocides.
Pierre Vial ouvre le dossier central sur le film ‘Une hirondelle fait le printemps’, qui pose les bonnes questions quant à la décision de rompre avec le genre de vie qu’impose le système.
Jean Haudry décline, avec l’inventaire des noms de la ville chez les Indo-Européens, l’histoire de l’évolution de leur habitat, rural à l’origine et ensuite urbain.
Balmat, un ami identitaire qui a fait retour à la terre, se laisse interviewer sur les obstacles à la rupture avec la ville et sur sa faisabilité, notamment en se faisant éventuellement un devoir d’émarger tant que possible à la providence de l’Etat.
Arnaud de Robert, du MAS (Mouvement d’Action Sociale) pousse le cri de la fourmi : l’électoralisme n’est qu’une de nos armes. C’est en lui opposant l’Organique que nous avons à attaquer l’ennemi à sa racine, dans ses valeurs relatives (peurs, individualisme, consumérisme, désinformation, soumission, et). C’est par une organisation en réseau, dans laquelle Terre & Peuple incarne le pôle culturel, que nous avons à développer en synergies parallèles des actions sociales, économiques alternatives, sportives, artistiques, dans la discipline, la joie et la détermination. Il cite l’article 35 de la Déclaration des Droits de l’Homme : ‘Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.’
Pour Yvan Lajeanne, la ville constitue, en cas d ‘effondrement économique, un piège à rats. Il remarque qu’il y a en France mille communes de moins de cinquante habitants.
Robert Dragan note que 90% des Français vivent en EDU (espaces à dominante urbaine), lieux d’échanges des ‘aires de polarisation rurales’. L’agriculture représente moins de 3% de la population active. Les Français moyens s’évadent vers les grandes banlieues, mais un cadre supérieur ne peut pas survivre loin d’une métropole. Une opération de répartition spatiale des allogènes vise à les essaimer dans les campagnes. On doit relever une ‘diagonale du vide’, des Ardennes au Massif central.
Claude Perrin décortique, dans le sillage de Gustave Le Bon (‘La psychologie des foules’) et de Konrad Lorenz (‘L’agression’), les lois de l’unité mentale des foules et les risques de leur brutalité. Dans les observations du phénomène, il avertit contre la manipulation des statistiques.
Pierre Vial retrace l’histoire, depuis les temps préhistoriques, de la ville, lieu sacré de regroupement privilégié où se retrouver périodiquement, dont les hameaux néolithiques ne sont que la préfiguration. Dans l’Egypte antique, le même hiéroglyphe désigne la mère, la maison ou la ville. Toutefois, si le village invitait à perpétuer la tradition, la cité incite à l’innovation. Redoute défensive et agglutination de réserves humaines mobilisables, la cité se doit d’être un lieu d’ordre juridique souverain. Dans l’orient antique, cette nécessité débouchera sur le schéma totalitaire et l’obsession monothéiste. La cité grecque, au contraire, peuplée de citoyens et non de sujets, est toute autre. Le Grec a inventé la liberté : l’ordre n’est pour lui qu’une application du Beau et du Bien, par la conciliation des forces dionysiaques et apolliniennes. Cet ordre ne peut se fonder durablement que sur l’homogénéité ethnique, Aristote le souligne : l’hétérogénéité est facteur de sédition. Rome, qui en est un bon exemple, ne sera plus dans Rome dès lors que l’édit de Caracalla fera de n’importe qui un Romain. Les villes du moyen âge, sièges d’abord de l’autorité (de l’évêque et du comte) vont s’enrichir et s’affranchir (édifier des beffrois), voire s’associer (la Hanse), s’ériger en républiques, attirer les surplus démographiques des campagnes. Le XIXe siècle industriel va accentuer l’exode rural et l’exploitation capitaliste va rendre la ville révolutionnaire (la Commune).
Yvan Lajeannne, sans prophétiser la ‘Pétrocalypse’, note que l’agriculture industrielle utilise dix calories énergétiques pour fabriquer une calorie alimentaire. Au niveau actuel, il nous reste 40 années de pétrole (à consommation constante). Le sevrage va être douloureux et les tensions ont déjà commencé.
Alain Cagnat épingle, à propos de la Hongrie et de son premier ministre Viktor Orban, l’hostilité agressive de l’Union européenne à l’égard des peuples européens. Ont eu à la subir les Danois, les Français, les Néerlandais, les Irlandais, les Autrichiens. Hystériques, les bonnes âmes démocratiques réclament à présent des sanctions contre la Hongrie, coupable d’avoir abandonné sa dénomination ‘République de Hongrie’ et d’inscrire dans sa constitution « Dieu bénisse le peuple hongrois. » Et d’étendre aux crimes communistes l’imprescriptibilité d’application aux crimes nazis. Et de considérer l’embryon comme un être humain. Et de réserver le mariage aux couples mixtes. Et de reconnaître le droit de vote aux Hongrois de l’étranger (des minorités dans certains pays limitrophes). Enfin, bouquet final, de déprivatiser la banque centrale et d’imposer une taxe de crise aux banques (à 80% étrangères). Si l’Union européenne n’aime pas Orban, les Hongrois l’aiment : ils étaient plus de cent mille à lui manifester leur soutien.
Le même Alain Cagnat dénonce la pratique déloyale des puritains anglo-saxons, qui diabolisent leurs concurrents pour se justifier moralement, au nom d’une prétendue mission messianique, de les anéantir ensuite par les armes. La première guerre mondiale a ainsi permis aux puissances libérales de liquider les empires centraux réactionnaires, au moment où ceux-ci étaient en passe de devenir des challengers économiques et navals encombrants. Bien plus qu’à éradiquer la peste brune, la deuxième guerre mondiale a servi à empêcher la constitution d’un bloc continental. En trente ans, l’alliance a assujetti l’Europe et n’a plus qu’un adversaire : l’URSS. Au nom de la liberté, celle-ci sera mise à mort par épuisement dans une course aux armements et à l’espace. Dans le monde unipolaire qui fait suite, le Mal qui requiert le feu du ciel a d’abord été l’Irak et sa menace de destructions massives, avant d’être le terrorisme global de l’islamisme incarné par le spectre fantastique de Ben Laden. Dans l’apparente stratégie du chaos qui nous place à la veille de la troisième guerre mondiale, la modération est clairement le fait de l’Iran, de la Russie et de la Chine.
Ce numéro 51 se referme sur le large éventail des recensions des livres et périodiques qu’a lus Pierre Vial durant ce trimestre : une moisson de très riches heures.
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mercredi, 16 novembre 2011
Terre & Peuple n°49 - Histoire et métapolitique
Communiqué de Terre & Peuple/Wallonie
Terre & Peuple n°49
Histoire et métapolitique
Le numéro 49 de TERRE & PEUPLE Magazine est axé sur le thème de l’Histoire en tant qu’arme métapolitique.
Pierre Vial, dans son éditorial, souligne le retard qu’a pris notre conscience ethnique sur les Maghrebins et les Sub-sahariens qui nous entourent, lesquels s’appellent « Frères ». Il revendique pour sa part d’être le frère des martyrs, le frère d’Hypathie, le frère des Saxons, le frère des loups.
Joseph-Macé Scaron, journaliste-écrivain dans le vent fait l’objet d’une exécution en règle pour ses impudents plagiats répétés.
Robert Blanc invite non seulement à recenser ses ascendants, mais à compléter sa généalogie avec les étapes essentielles de leur vie (date et lieu de naissance, de mariage, de décès) et leurs activités professionnelles ou autres. Et surtout à recueillir les témoignages des survivants.
Alain Cagnat remarque que, au lieu du peace and love promis, le XXIe siècle n’apporte que violences et turpitudes. Profitant de l’effondrement de l’URSS pour mettre la main sur les ressources de la planète, le lobby militaro-industriel et les major pétrolières ont soutenu les stratèges du PNAC (Project for a new american century), lesquels ont appelé de leurs vœux (voir ‘Joint Vision 2020’ du Pentagone) un ‘coup au cœur’, seul en mesure de gagner le peuple américain à ce projet conquérant. Ils ont été entendus du ciel américain, d’où ont été frappée les Twin Rowers, par un Axe du Mal incarné par Al-Qaida. Sur les multiples incohérences de la version officielle, de nombreuses questions ont été soulevées. Les autorités se sont malencontreusement précipitées pour évacuer un maximum d’indices. Il en est resté une quantité que l’auteur passe en revue. Ceux qui ont des doutes (46% des Américains) sont traités de ‘conspirationnistes’.
Entre temps, la seconde guerre d’Irak a été déclenchée sur des ‘preuves’ d’armes de destruction massive qui se sont révélées grossièrement mensongères. Entre temps ensuite, les alliés de la ‘communauté internationale’ ont arraché une partie de la Serbie à son peuple, mais elles ont subi un cuisant échec en Ossétie du sud, où elle ont bien dû laisser Poutine humilier leur allié Saakachvili. Entre temps enfin, on a procédé à la désintégration de Ben Laden, patient prodigieusement coriace (sous dialyse rénale) devenu inutilement encombrant, afin de pouvoir claironner « The job is done » (alors que sur le terrain les Talibans ont gagné la guerre) !
En juillet 2008, les banksters américains en ont été réduits à faire la manche. Ils avaient incité les petites gens à acquérir leur habitation en s’endettant bien au-delà de leurs moyens. Ils ont revendu aux investisseurs institutionnels (banques, assurances, fonds de pension) ces créances pourries, que les prophètes de malheur estimaient à 100 milliards de dollars en 2007, alors que l’encours s’est révélé en 2008 cinquante fois supérieur, quand la bulle a explosé ! To big to fail, Lehmann Brother a quand même fait faillite. Pour restaurer une confiance abusée, les Etats ont injecté des milliards qu’ils ne possédaient pas. L’endettement global américain atteint 170.000 dollar par habitant, lequel n’a même pas les moyens d’en assumer les intérêts ! Comment en est-on arrivé là ? D’abord par la suspension par Nixon de la convertibilité du dollar en or. Ensuite par le capitalisme de plus en plus sauvage du tandem Reagan-Tatcher, qui autorise les banques à ne plus posséder que 2% de couverture pour les fonds qu’elles prêtent ! Elles prêtent aux particuliers pour stimuler la consommation, aux entreprises pour financer la production et aux Etats pour soutenir leur politique démocratique. Les Américains ont imprimé tant de dollars et placé tant de Bons du Trésor qu’ils dépendent de plus en plus de leurs créanciers. L’or qui valait 35$ sous Nixon dépasse les 1.900 $. Pour Alain Minc, conseiller de Sarkozy, il n’y a que trois solutions possibles à la crise : la guerre, l’inflation ou l’austérité.
La guerre raciale menace l’Europe : En France en 2005, il y a eu dix mille voitures incendiées, 200 millions d’euros de dégâts, 4 morts et 126 policiers blessés, 2.900 arrestations et deux douzaines de condamnations. Le calme n’est revenu qu’à l’intervention d’imams influents et de parrains inquiets pour leurs business. En 2011, on remet cela en Grande-Bretagne.
Les révolutions arabes ont regonflé les maniaques de la démocratie à tout crin, qui ont rêvé d’une transition dans le style des révolutions de couleur d’Europe orientale, néo-libérales et mondialistes. Alors que, pour les peuples arabes, démocratie ne signifie rien d’autre que niveau de vie européen. En Egypte et en Syrie, ce sont l’armée et les Frères Musulmans qui se disputent l’influence. En Libye, en Jordanie, au Yémen, vient s’y mêler l’influence des tribus. L’affaire libyenne ne s’est réglée qu’avec l’intervention des unités spéciales françaises et anglaises. Ce chaos est pain béni pour Israël pour qui, son crédit international faiblissant, la situation devenait critique.
Le système pourrissant est aux mains d’une hyper-classe caractérisée par l’immoralité et l’immunité. En passe de profiter de l’incurie des Américains, pour qui les guerres d’Irak et d’Aghanistan sont des désastres, il y a leurs deux bêtes noires : le Pakistan et l’Iran. Des prochaines échéances électorales, il n’y a de signifiante que le duel Medvédev-Poutine. Poutine est notre favori.
Jean-Patrick Arteault, interrogé par Pierre Vial, poursuit sont étude des origines du mondialisme occidental. L’occident est d’abord une trajectoire historique (des sources gréco-romaines et judéo-chrétiennes aux révolutions libérales en passant par la synthèse de la renaissance et de la réforme calviniste avec ses élus messianiques), ensuite la réalisation militante d’un projet par des alliés, enfin une perception externe par des non-occidentaux. La sphère occidentale (Europe de l’ouest-Amérique du nord-Australie-Nouvelle Zélande-Japon), certaine de sa supériorité, se croit la mission d’englober le monde. C’est le décalque exact de l’idée anglophone (des Ruskin-Rhodes-Milner Kindergarten) d’une vocation des démocraties à libérer le monde des démons du dirigisme autoritaire, fût-ce par des ingérences musclées, justifiées par leurs bienfaits passés, notamment leur victoire sur le nazisme. Cette alliance de militants se structure entre 1890 et 1940, à travers des institutions privées (la revue et les groupes de la Table Ronde), semi-privées (le CFR ou Council on Foreign Relations) et publiques (les Conférences impériales des dominions, qui débouchent sur le Commonwealth, et la Charte atlantique anglo-américaine de 1941. Ensuite, grâce à la guerre froide, les groupes anciens sont doublés par des nouveaux (Bilderberg, Trilatérale) et par les institutions publiques mondiales ou régionales (Bretton Woods, ONU, OTAN). Avec la crise se dessine une relève des puissances occidentales par les puissance émergentes (BRICS), mais toujours dans la mise en conformité du monde à l’ordre occidental par les IDE (investissements directs à l’étranger) sous la direction d’une élite mondialiste. Ce qui peut sembler une conjuration n’est qu’une ‘conspiration à ciel ouvert’, mais dont seule une élite est consciente, la masse se laissant leurrer par la démocratie. Le réseau des organisations mondialistes entretient en son sein une certaine contestation entre libéraux et dirigistes, ce qui lui permet une alternance d’oppositions intégrées. Entre l’oligarchie anglo-saxonne et l’oligarchie financière juive, la relation est soit d’amitié ou d’affaires, soit liée aux questions du Proche et Moyen-Orient (autour de la route des Indes et du pétrole), soit enfin liée à la relation anglo-américaine autour des deux conflits mondiaux et de la décolonisation. L’auteur passe en revue les cas personnels de Philip Kerr, Robert H. Brand, William Waldorf Astor, Léo Amery, l’auteur de la Déclaration Balfour. Il note qu’à l’origine le sionisme, qui a eu son siège à Berlin jusqu’en 1914, est favorable à l’Allemagne, jusqu’en 1909, quand l’allié turc de celle-ci passe sous l’influence des Jeunes Turcs, lesquels sont des jacobins réfractaires, à la différence de l’Empire ottoman, à toute entité autonome, juive ou autre.
Le combat méta-politique étant celui des idées, l’histoire y est une arme déterminante. Indépendamment de la vocation scientifique de l’Histoire,PierreVial en souligne le rôle à la fois thérapeutique et militant. Elle fait l’objet de manipulations de la part des idéologies qui y puisent une imagerie qui vient justifier leurs projets. Pour ne pas contrarier le projet mondialiste, il s’agit à présent d’effacer de la mémoire identitaire les événements significatifs pour les remplacer par des chiffres et des statistiques. Pour la rendre correcte conformément au projet mondialiste, il faut notamment faire passer les Indo-Européens pour un mythe.
Suit le témoignage vivant d’un professeur d’histoire, pour qui il s’agit de susciter chez l’élève une attitude critique de recul face à l’actualité. Il lui faut pour cela combattre l’idéologie ambiante libérale-libertaire, qui dévalorise le savoir au profit d’une philosophie consumériste, utilitariste et ludique : les élèves aspirent à du clé-sur-porte (l’écologie c’est bien, Hitler c’est mauvais), utile en termes de notes, la vraie vie étant le jeu. La matière du programme, déconnectée des personnages et des événements historiques et de la chronologie au profit des statistiques, leur parait inintéressante. Il en est ainsi au moins pour les néo-barbares issus des classes sociales sans capital culturel familial, ce qui consacre les inégalités. Là où il s’agirait pour l’élève d’élargir l’histoire de son peuple à celle du monde. Mais existe-t-il encore une histoire commune à une population multiraciale ?
Dominique Venner, avec son livre ‘Le choc de l’Histoire’, donne à Pierre Vial l’occasion de souligner qu’il importe pour nous de découvrir l’Histoire en y prenant notre part. La civilisation européenne, expression de l’identité des peuples d’Europe, est menacée de mort par le mondialisme économique, au profit des requins de la finance. Leur réveil viendra de notre combat contre cette religion de l’humanité : les hommes n’existent que par ce qui les distingue. Pour Dominique Venner, il s’agit de prendre pied sur la tradition, notre boussole intérieure, et de revenir au message d’Homère. Inspiré par les dieux et la poésie, il nous a légué la source de notre tradition, avec une triade où arrimer nos âmes et nos conduites : la nature comme socle, l’excellence comme but, la beauté comme horizon.
Roberto Fiorini s’inquiète qu’ébranlés par la crise les banquiers régnants s’apprêtent à abattre leur dernière carte : le gouvernement mondial que le Pape juge d’une urgente nécessité. Les états sont déjà neutralisés par les institutions supranationales et ils sont les esclaves de leurs dettes. Ayant abandonné leur souveraineté monétaire, ils n’ont pas la possibilité, comme les USA, l’Angleterre, la Chine et même la Suisse, de jouer sur les changes. Le Prix Nobel Maurice Allais comparait les banques centrales à des faux monnayeurs. Seule l’Europe fait peser la charge des intérêts énormes qu’elle paie au marché sur ses contribuables les plus faibles (car taxer les riches les fait fuir !). Il faut une révolution pour sortir des pièges dans lesquels on nous a fait tomber.
Lionel Franc sort la fiche de santé de l’économie américaine : métastases dans leur phase terminale. La dette de l’Etat fédéral dépasse 100% du PIB (14.700 milliards $) et celle des Etats et des municipalités 2.375 milliards $. Quand on y ajoute l’endettement des ménages et des entreprises, on atteint 370% du PIB. Nombre d’Etats et de villes sont en cessation de paiement, notamment des traitements et des pensions ne sont plus payés que partiellement ou plus du tout. L’infrastructure routière n’est plus entretenue. Des services publics sont arrêtés. La poste licencie 138.000 employés et la Bank of America 30.000. Les bénéficiaires de l’aide alimentaire, qui étaient déjà 27 millions en 2007 sont à présent 44 millions et on estime que 14,7% des Américains sont sous-alimentés. Les campements de SDF se multiplient dans les villes. Et Obama, Bernanke (Fed. Res.) et Geithner (Secr. Trésor) s’évertuent à rassurer leur public. Pays le plus inégalitaire de la planète, aux USA les riches sont de plus en plus riches.
SOLID est une association sympathique de solidarité active avec tous les identitaires qui, par le monde, sont persécuté à cause de leur identité, que ce soit par l’effet de la globalisation marchande ou par un régime autoritaire qui leur refuse le droit de vivre leur identité sur la terre de leurs ancêtres. Solid appuie notamment l’action de Solidarité-Kosovo en faveur des enclaves serbes. Solid soutient la lutte du peuple des Karens contre la junte birmane et est préoccupée par le sort des communautés boers et afrikaans.
Jules Scipio recommande la lecture de ‘Complot mondial contre la santé’, le livre de Claire Séverac, fruit d’un long travail d’investigation sur les quatre grands cartels planétaires que sont la chimie, l’agro-alimentaire, la bio-technologie et le médico-pharmaceutique. Et sur la raison et le but ultime de ceux qui manipulent le nouvel ordre mondial. Elle implique notamment François Sarkozy et l’EMEA, l’agence européenne du médicament, de même que le véritable objectif des campagnes de vaccination de la Fondation Rockefeller.
Jean Haudry a découvert, dans le ‘Hergé et l’énigme du pôle’ de Paul-Georges Sansonetti, le conflit éternel entre les puissances de la tradition (Tintin, Milou, le capitaine Haddock, Tournesol) et les puissance de l’anti-tradition (liées par leurs initiales Roberto Rastapopoulos et Rackham le Rouge). Pour mettre en évidence le Pôle centre primordial de la tradition, Sansonetti fait appel à la guématrie, un système qui associe un nombre à chaque lettre selon sa place dans l’alphabet. Dans ‘Voyage sur la Lune’, la fusée, valeur 56, se pose au centre d’Hipparque, valeur 111, exprimant ainsi la centralité, car 56 est le mitant de 111 ! Comme valent également 111 la marque Loch Lomond du whisky du capitaine Haddock et sapristi, l’exclamation favorite de Tintin !
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mardi, 25 octobre 2011
Pierre Vial présente "Le loup-garou" d'Hermann Löns
Pierre Vial présente "Le loup-garou" d'Hermann Löns
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lundi, 24 octobre 2011
Pierre Vial présente "Nouveaux Cathares pour Montségur" de Saint-Loup
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dimanche, 11 septembre 2011
Terre & Peuple n°48: les patries charnelles
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mercredi, 31 août 2011
Guerre raciale et implosion du système
Guerre raciale et implosion du système
Pierre Vial
Ex: http://tpprovence.wordpress.com/
Immeubles incendiés, magasins et centres commerciaux dévalisés et vandalisés, rues jonchées de débris, de carcasses noircies de bus, de voitures, de véhicules de police… Ces images de Londres, de Birmingham, de Bristol, de Liverpool ont fait, en boucle, le tour du monde par télévisions interposées. Elles évoquaient bien ce que la députée travailliste Diane Abbott a appelé « une zone de guerre » (théâtre, reconnaît Le Monde du 10 août, d’une « guérilla urbaine »).
Les media français ont tout de suite voulu donner le ton pour interpréter ces événements : c’est la faute de tensions sociales dues à la réduction des financements publics en faveur des plus démunis, c’est la faute du chômage et donc du désoeuvrement… et c’est la faute, bien sûr, de la police britannique (« les gaffes de la police » a titré le quotidien conservateur Daily Mail, tout aussi faux cul que les journaux français). Tout s’explique… et les casseurs cagoulés sont des « jeunes » ayant du vague à l’âme. Bien organisés, tout de même (on est donc loin de la réaction spontanée, épidermique, de hooligans), avec un système de liaison bien au point pour relancer les vagues d’assaut pendant plusieurs jours.
Mais que faisait le gouvernement ? Le premier ministre Cameron, le ministre de l’intérieur, le ministre des finances, le maire de Londres étaient…en vacances (Cameron en Italie). Les casseurs sont décidément bien mal élevés de choisir un moment pareil. Ils auraient pu attendre la rentrée.
Il est incontestable que le climat social détérioré par un libéralisme débridé a de quoi susciter bien des rancoeurs. Mais celles-ci sont venues se greffer sur une volonté d’affrontement racial. La mort d’un délinquant antillais au cours d’une opération montée par la police contre les gangs antillais a été le prétexte du déchaînement des émeutes. Le premier foyer d’insurrection a été le quartier de Tottenham, qualifié gentiment de « multiethnique » et dont la majorité de la population est d’origine antillaise. Celle-ci a voulu montrer – et elle a réussi – qu’elle pouvait se rendre maîtresse de la rue, en défiant un pouvoir et un ordre blancs. Même Le Monde, malgré ses a priori idéologiques, a reconnu au passage (9 août) qu’il s’agissait « du plus sérieux affrontement racial au Royaume-Uni depuis les troubles d’Oldham en 2001 » et qu’il y avait donc bel et bien « émeute raciale ».
Ce qui fait voler en éclat ce multiculturalisme, présenté pendant longtemps comme le modèle britannique de réponse aux tensions raciales et dont Cameron reconnaissait récemment (tout comme Angela Merckel pour l’Allemagne) qu’il était un échec. Il était basé sur la conviction irénique que des communautés raciales diverses pouvaient cohabiter harmonieusement sur un même territoire. Illusion due à des présupposés idéologiques qu’on retrouve tant à droite qu’à gauche chez des intellectuels qui refusent tout simplement le poids des réalités. Des réalités trop dérangeantes pour leur confort mental et qu’il faut donc nier obstinément. Jusqu’au jour où elles vous rattrapent…
Ce jour est arrivé pour beaucoup de Britanniques. Comme le reconnaît Libération (16 août) ils suivent les conseils figurant sur de grandes affiches placardées par la police ou les inscriptions peintes sur les panneaux de contreplaqué remplaçant les vitrines brisées des commerces : il faut repérer et dénoncer « les rats à capuche » (en Angleterre comme en France les délinquants immigrés aiment pouvoir se dissimuler le visage pour éviter d’être identifiés). Surtout, des milices d’autodéfense se sont mises en place pour assurer ordre et sécurité dans les quartiers menacés. Pour pallier l’inefficacité d’une police paralysée par les tabous du politiquement correct (aveu d’un bobby publié par Le Monde du 12 août : « L’ordre était d’intervenir avec circonspection pour éviter les accusations de brutalité, de racisme »).
Le Système en place, miné par ses contradictions internes, est en train d’imploser, la guerre raciale montrant qu’elle est désormais sous-jacente dans nombre de pays européens. C’est donc bien en dénonçant sans répit les ravages du capitalisme libéral et en prêchant une conception réaliste, c’est à dire racialiste, de la société que nous pourrons contribuer à la libération mentale et à la volonté de résistance et de reconquête de nos frères européens.
Pierre Vial
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dimanche, 03 avril 2011
Le camp nationaliste en pleine confusion
Le camp nationaliste en pleine confusion
Ex: http://tpprovence.wordpress.com/
La confusion est actuellement grande dans le camp nationaliste en Europe. Il y a ceux qui, disons-le franchement, par antisémitisme ou par fascination femelle pour la puissance, se jettent dans les bras de l’islam. Il y a ceux qui, par haine de l’islam, se couchent devant Israël. Aucune de ces deux attitudes n’est digne d’un combattant nationaliste français et européen.
CEUX QUI SE COUCHENT DEVANT L’ISLAM
Nous avons déjà évoqué le cas du Père Lelong (dans le dernier numéro de Rivarol), qui tient des propos hallucinants de complaisance vis-à-vis du message du Coran. Les lignes qui suivent, concernant les collabos de l’islam s’inspirent largement de l’excellent texte de Pierre Vial, “Islamophiles”, paru dans la nouvelle livraison de sa revue Terre et Peuple (Terre et Peuple, BP 46, 69380 Lozanne, 7euros).
Que dit-il? «Une certaine extrême droite (qui, en général, n’aime pas qu’on l’appelle ainsi… on a ses pudeurs…) a les yeux de Chimène pour l’islam et ses adeptes.[…] Alain Soral, s’exprime ainsi au sujet des Afro-musulmans de la seconde (ou troisième) génération, désignés souvent dans la presse comme “Franco-Africains”: “C’est une chance pour eux d’être nés en France. Il faut que ces jeunes deviennent ces chances pour la France”». Propos qui rejoignent ceux que Jean-Marie Le Pen tenait à la tribune de l’Assemblée nationale, en 1958: «Il ne faut pas dire que l’Algérie a besoin de la France. Il faut dire que la France a besoin de l’Algérie. Nous avons besoin d’une jeunesse vigoureuse… etc.». Et Pierre Vial de relever cependant que certains réussissent le grand écart: leur sympathie à l’égard du monde musulman va de pair avec leur participation au FN mariniste, dont le fonds de commerce est l’hostilité à l’islam (attention, pas aux musulmans, qui peuvent devenir de bons Français s’ils adoptent «les valeurs de la République»…). Une figure de proue de l’intellectualisme, celui qui fut le pape de la Nouvelle Droite, Alain de Benoist (qui fréquente allègrement l’ambassade d’Iran), a marqué clairement son choix en ouvrant les colonnes de la revue Eléments (n°138, janvier 2011) à Franco Cardini.
Cardini déclare son «admiration pour la civilisation musulmane» et son «amour pour l’islam». Il se dit aujourd’hui «catholique traditionaliste» et affirme mépriser «la petite bourgeoisie italienne, conservatrice et philo fasciste». Après avoir porté la chemise noire lorsqu’il était membre du MSI, au temps où dans chaque permanence du MSI présidait un grand portrait du Duce, il a choisi, aujourd’hui, de s’intégrer dans le camp du politiquement correct, ce qui est certainement plus confortable. C’est, évidemment, son droit. A chacun ses goûts.
Mais ce qui est gênant, précise Pierre Vial, c’est qu’il se couvre d’un manteau académique pour justifier son islamophilie. Et, là, le bât blesse. Car, comme il l’écrit excellemment, celui qui nous est présenté dans Eléments comme «un des plus grands médiévistes contemporains»(sic) profère quelques énormités dont rougirait un étudiant en Histoire de première année. En utilisant au passage des termes déshonorants (pour leur auteur) pour s’attaquer, sans le citer (mais Alain de Benoist répare en note cet “oubli”), à Sylvain Gouguenheim, auteur d’Aristote au Mont Saint-Michel, qui a le tort, impardonnable aux yeux de Cardini, de rendre ridicule ce dernier qui déclare: «Sans la culture musulmane, la grande époque de la culture scolastique, des universités et des cathédrales serait impensable». Bref, sans l’islam l’Europe serait barbare… On pourrait se contenter de hausser les épaules. Mais on ne peut en rester là devant le caractère misérable des attaques de Cardini contre Gouguenheim «que, déclare Cardini, l’on a l’évidence convaincu de s’asseoir sur son honnêteté intellectuelle». Ce Gouguenheim qui ose ne pas partager l’admiration inconditionnelle de Cardini pour l’islam est, en conséquence, un malhonnête, un tricheur et un vendu.
Mais Pierre Vial nous propose de nous intéresser aux propos du «grand médiéviste» Cardini, histoire de rire un peu.
Nous allons prendre, dans l’ordre où elles apparaissent dans le cadre de son entretien publié par Eléments, quelques unes de ses assertions les plus fantaisistes.
Alain de Benoist lui rappelle sa définition des croisades: «Elles ont été selon toi un “pèlerinage armé” visant à soumettre la Terre sainte à l’autorité d’un certain nombre d’Etats chrétiens».
La réponse de Pierre Vial: «Pèlerinage armé»? Oui, mais pas seulement, comme l’écrit Jean Flori dans son plus récent ouvrage (La croix, la tiare et l’épée, Payot, 2010): «La croisade n’est pas seulement une guerre de reconquête entreprise contre les envahisseurs musulmans. C’est une guerre sainte». Par ailleurs il n’a jamais été question de «soumettre la Terre sainte» à l’autorité d’un certain nombre d’Etats chrétiens. Faut-il rappeler qu’aucun chef d’Etat européen ne participait à la première croisade? Quand certains souverains prirent la croix pour les croisades suivantes, ce n’était évidemment pas pour soumettre la Terre Sainte à leur autorité (ce que ni les autres souverains européens, ni la papauté… et ni le roi de Jérusalem n’auraient accepté!).
Qui sont les croisés? Des «guerriers voués à combattre comme mercenaires au service de l’empereur de Byzance» dit Cardini.
Pierre Vial réplique: c’est faux. Le canon2 du concile de Clermont (où le pape UrbainII a lancé son appel à la croisade) est sans ambiguïté: «Quiconque, mû par sa seule piété— et non pour gagner honneur ou argent— sera parti à Jérusalem pour libérer l’Eglise de Dieu, que ce voyage lui soit compté pour toute pénitence»; Il s’agit donc, écrit Jean Flori (op.cit.), «de libérer les chrétiens (l’Eglise de Dieu) de la domination musulmane.»
On sait quelle place tient Saladin, encore aujourd’hui, dans l’imaginaire musulman, en tant que conquérant champion de l’islam. Pour nous convaincre des bons rapports qui pouvaient exister au Moyen Age entre Européens et musulmans, Cardini déclare: «Dans la tradition du XIe-XIIesiècle, Saladin est devenu[…] le paradigme idéal de la magnanimité chevaleresque».
Pierre Vial exécute le pompeux personnage qu’est Cardini: tout d’abord, faire référence au XIesiècle pour parler de la réputation de Saladin soulève une légère difficulté, puisque celui-ci est né en 1137 et mort en 1193. Notre «grand médiéviste» semble quelque peu brouillé avec la chronologie, ce qui est toujours gênant pour quelqu’un qui veut être historien… Et la «magnanimité chevaleresque» de Saladin s’est peu manifestée à l’issue de la bataille de Hattin, désastreuse défaite de l’armée chrétienne en 1187, à l’issue de laquelle Saladin a fait égorger devant lui tous les Templiers survivants (sauf le maître Gérard deRidefort, renégat pour sauver sa peau).
Cardini fait appel, pour illustrer la compréhension entre islam et chrétienté au Moyen Age, au travail de traduction du Coran commandité par l’abbé de Cluny Pierre le Vénérable.
Réponse: il oublie— ou veut oublier… ou ne connaît pas— des textes de Pierre, comme le Contra Sectam Saracinorum et le De translatione Alcorani, où l’abbé désigne l’islam comme «cette erreur, supérieure à toutes les erreurs» et «cette secte impie et la vie exécrable de son fondateur».
Cardini: «Il n’existe aucune guerre, ni pour les chrétiens, ni pour les musulmans, dont les combattants sont sanctifiés pour la seule raison qu’ils y prennent part».
Réponse: appel à la croisade du pape UrbainII à Clermont (1095): «Tous ceux qui iront là-bas et qui viendraient à perdre la vie, que ce soit au cours de leur voyage par voie de terre ou de mer, ou bien en combattant les païens, obtiendront à cette heure la rémission de leurs péchés[…] Ils vont maintenant gagner des récompenses éternelles». Traité De laude novae militiae de Bernard deClairvaux, sur la mission du Templier: «La mort des païens fait sa gloire, parce qu’elle est la gloire du Christ; sa mort est triomphante».
Cardini: «La bataille de Poitiers fut une modeste escarmouche».
Affirmation absurde: «Qu’on le veuille ou non la victoire de Poitiers eut un grand retentissement dans tout l’Occident» (Pierre Riché, Les Carolingiens, Hachette, 1983). Riché, ancien professeur d’histoire médiévale à l’université de ParisX et directeur du Centre de recherches sur l’Antiquité tardive et le Haut Moyen Age, cite le témoignage d’un chrétien de Cordoue qui voit dans la bataille de Poitiers l’affrontement entre les Sarrasins et «les gens d’Europe». Riché commente: «Il a pris conscience de l’opposition qui existe entre deux mondes et deux civilisations».
Pour faire bonne mesure, Cardini passe du Moyen Age à aujourd’hui: «Les immigrés sont une ressource pour une Europe en pleine crise démographique». Pour ceux qui n’auraient pas compris dans quel camp, lui et Benoist se rangent…
En conclusion de son article, Pierre Vial signale un ouvrage récent qui est la meilleure réponse aux élucubrations d’un Cardini: Jacques Heers, L’islam cet inconnu, Ed. de Paris, 2011. Dans ce livre Heers, qui fut professeur à la Sorbonne, où il dirigeait le département d’études médiévales, règle son compte à l’image complaisamment véhiculée aujourd’hui par des islamophiles du type Cardini, à savoir celle d’un islam qui, avec sa “tolérance”, aurait apporté un «âge d’or» qui est, en fait un pur fantasme destiné à faire tomber les défenses immunitaires des Européens.
Il y a 65 ans, le grand Mufti de Jérusalem, haute autorité morale de l’islam, se rendait à Berlin faire allégeance à Adolf Hitler et encourageait la constitution des divisions de Waffen-ϟϟ musulmanes, bosniaques notamment. Les divisions Handschar et Skankerberg furent créées. La division Handschar faillit d’ailleurs d’être dissoute par Himmler, tant elle se signalait par la cruauté de ses comportements. Quand j’évoquais la fascination pour la puissance, qui entraîne avec perversité toutes les trahisons, tous les reniements, toutes les soumissions… Autres temps, même mœurs…
CEUX QUI SE COUCHENT DEVANT ISRAËL
Dans un récent article paru dans Rivarol, nous avions évoqué le pèlerinage de mouvements nationalistes européens en Israël. Des Flamands du Vlaams Belang, des Autrichiens du Fpoe, des Allemands… Ils y rencontrèrent les plus extrémistes des extrémistes sionistes, visitèrent des colonies et se rendirent à Vad Yashem. Leur objectif était d’acquérir, enfin, dans leurs pays respectifs, une respectabilité qui leur ouvrirait la porte des médias et qui leur offrirait le sésame de l’intégration au Système. Devenir des partis de gouvernement! Le rêve ! Il est assez fascinant d’analyser leur raisonnement. Ouvrir la porte des media? Est-ce à dire que les médias européens sont entre les mains des lobbys juifs? Est-ce à dire que c’est en Israël que se décide qui peut être un parti de gouvernement en Europe, et qui ne saurait l’être? Nous l’ignorions… Marine LePen cherche, elle aussi à se rendre en Israël. Elle aussi… Le Bloc Identitaire s’était déjà signalé, lors d’une réunion à Orange, par des propos particulièrement indignes, déclarant notamment qu’«ils rompaient avec l’antisémitisme du Front national»… Passons…
Le 7 mai, une grande manifestation contre l’islamisation de l’Europe aura lieu à Cologne, en Allemagne, en présence de représentants de nombreux mouvements nationalistes européens. J’ai déjà eu l’occasion d’évoquer ici l’action que mènent des agents israéliens, conscients ou inconscients, auprès des mouvements nationalistes en Europe. Certains tenteraient, d’après mes informations, de faire participer à cette manifestation une délégation israélienne, au nom d’une sorte de front commun “occidental” contre l’islamisation. Il va sans dire qu’il est absolument hors de question pour moi, et pour nombre de mes camarades européens, de défiler sous le drapeau israélien, avec une délégation israélienne… Notre combat pour la délivrance de la France et de l’Europe est ici, en France et en Europe. Il n’est ni en Afghanistan, ni en Iran, ni en Irak, et pas davantage en Palestine ou en Israël.
Robert Spieler, Rivarol, 25 mars 2011, n°2992.
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mercredi, 19 janvier 2011
Pierre Vial: Las Mascaras caen !
LAS MÁSCARAS CAEN (1)
Pierre VIAL (blog de Tierra y Pueblo )
El sitio (electrónico) WikiLeaks ha hecho un trabajo de salubridad pública al desvelar una gran cantidad de las vilezas de nuestros “grandísimos amigos americanos”. Quienes, por ejemplo, explotan a fondo –cuestión de juego limpio– el servilismo sarkozyano en beneficio propio (véase la página 4) (2).
Pero hay otras muchas revelaciones sobre los fondos ocultos de la política americana, que habitualmente permanecen en el secreto de los despachos afieltrados de las embajadas. Ahora, todo se extiende sobre la plaza pública y ello está bien así pues sólo los tontos y sobretodo los ciegos y los sordos voluntarios podrán decir que ellos no sabían nada...
Así lo son las consignas de “vigilancia” organizada, sistemática, dadas a los diplomáticos americanos que trabajan en las Naciones Unidas, que deben espiar a sus colegas de las otras embajadas pero también a los funcionarios de la O.N.U. Un cablegrama del 31 de Julio de 2009, firmado por Hillary Clinton y clasificado por supuesto como “alto secreto”, no deja ninguna ambigüedad al respecto: Hay que descubrir y transmitir a los servicios americanos concernidos (la “Comunidad de la Información”, es decir la National Security Agency o N.S.A.) los números de las cuentas bancarias de los “objetivos”, sus números de las tarjetas de fidelización de las compañías aéreas, sus horarios de trabajo, sus huellas digitales, su ADN, su firma, sus números de teléfono móvil (con los códigos secretos, al igual que para las direcciones electrónicas). Valiendo ello también, por supuesto, para los sedicentes mejores aliados de los Estados Unidos.
Estos últimos tienen pues una cuenta que saldar con el australiano Julian Assange, fundador de WikiLeeks. Quien acaba de ser oportunamente encarcelado en Inglaterra tras una orden de detención dictada contra él en Suecia por un “asunto de hábitos” –léase escándalo sexual. N. del T.–. Una “buena noticia”, apreció, sin reír, el secretario de la Defensa estadounidense Robert Gates. Mientras que WikiLeaks, desde sus primeras revelaciones, era el blanco de ataques cibernéticos, el servicio de pago por internet PayPal, después las compañías de tarjetas de crédito Visa y MasterCard interrumpían las transferencias de fondos hacia las cuentas de WikiLeaks y el banco suizo Postfinance cerraba la cuenta de Assange, congelando sus activos.
No se le perdona a Assange haber revelado que, en todas las relaciones mantenidas por los Estados Unidos con los diversos países del mundo, reina un cinismo permanente. Mientras que son demostradas ciertas tendencias con mucho peso de la política americana, como el apoyo incondicional aportado a Israel.
He aquí lo que nos lleva a enlazar con un asunto muy desagradable. Llegando a tener que lamentar haber tenido razón y que preferiríamos habernos equivocado. Desgraciadamente... Los hechos están ahí y son tozudos. Cuando publiqué en el número 44 de Terre et Peuple “Grandes maniobras judías de seducción hacia la extrema-derecha europea” (3), no quise citar a ciertos nombres, en beneficio de la duda. Hoy la duda ya no está permitida.
De hecho, una delegación de representantes de movimientos “nacionalistas europeos” rendía visita en “peregrinación” a Israel a principios de Diciembre. Estaba compuesta, entre otros, por Heinz~Christian Strache, presidente del FPÖ austriaco, Andreas Moelzer, eurodiputado del FPÖ, Filip Dewinter y Frank Creyelmans, del Vlaams Belang (siendo Creyelmans presidente de la comisión de asuntos exteriores del Parlamento flamenco), René Statkewitz y Patrick Brinkmann (del alemán Pro NRW). Recibida en la Knesset, la delegación depositó una corona de flores ante el Muro de las Lamentaciones (ahí están las fotos de Strache y Moelzer tocados con la kipá...), después rindió visita a la frontera entre Israel y la Franja de Gaza, en la que se encontró con oficiales israelíes de alta graduación encargados de explicarle la situación sobre el terreno. Visita de la ciudad de Ashkelón, recepción por el alcalde de Sderot, entrevistas con el ministro Ayoob Kara, del Likud, y el rabino Nissim Zeev, diputado del movimiento Shas (catalogado como de “extrema-derecha”), ambos activos partidarios del Gran Israel que implica el rechazo de la evacuación de las colonias judías de Cisjordania...
La razón oficial de la presencia de tal delegación era la participación en un coloquio justificando la política israelita contra los palestinos. De ahí la “Declaración de Israel” presentada por los visitantes europeos y afirmando: «Hemos derrotado a sistemas totalitarios como el Fascismo, el Nacional~Socialismo y el Comunismo. Ahora nos encontramos ante una nueva amenaza, la del fundamentalismo islámico, y tomaremos parte en la lucha mundial de los defensores de la democracia y de los derechos del hombre». Dewinter precisó: «Visto que Israel es el puesto avanzado del Oeste libre, debemos unir nuestras fuerzas y luchar juntos contra el islamismo aquí y en nuestra casa». En pocas palabras, la trampa que ya denuncié con anterioridad ha funcionado muy bien.
Esa gente, guiada por la preocupación de lograr a cualquier precio una carrera politicastra, ha elegido lo que Marine Le Pen llama la “desdiabolización”. Dicho de otro modo ponerse al servicio de Tel Aviv. Lamentable y sin duda inútil cálculo.
Nosotros, tenemos una línea clara: Ni kipá ni kuffiya, ni kosher ni halal, ni Tsahal ni Hamás. No luchamos más que por los nuestros. Contra los invasores y los explotadores. ¡NO, NO MORIREMOS POR TEL AVIV!
Pierre VIAL
Traducción a cargo de Tierra y Pueblo
Notas del Traductor
1.- Artículo, a modo de editorial, aparecido originalmente en el número 46, correspondiente al Solsticio de Invierno de 2010, de la revista identitaria gala y europea Terre et Peuple. Magazine y en la página electrónica de la propia asociación identitaria homónima que la edita (véase aquí).
2.- En la página 4 del mismo número 46 de la referida revista Terre et Peuple y bajo el título de «Sarkozy, “el presidente más proamericano desde la Segunda Guerra Mundial”» encontramos las siguientes líneas respecto al inequívoco servilismo del “gran” presidente “francés” Nicolas Sarkozy al “gran faro de Occidente”:
No somos nosotros quienes lo decimos si no uno de los 250.000 cablegramas diplomáticos del Departamento de Estado americano revelados por el sitio electrónico WikiLeaks, que se ha dado como cometido hacer públicos a través de internet documentos oficiales que no estaban destinados a serlo (Le Monde, 30 de Noviembre y 2 de Diciembre de 2010). Dieciséis meses antes de anunciarlo al pueblo francés, Sarkozy informa, el 1º de Agosto de 2005, al embajador americano en París Craig Stapleton y al consejero económico del presidente Bush, Allan Hubbard, que será candidato en las elecciones presidenciales de 2007. Sarkozy, escribe Le Monde, «hace, durante tal encuentro, una verdadera declaración de amor a los americanos», denunciando el veto de la Francia de Chirac y de Villepin en el Consejo de Seguridad de la O.N.U. contra la invasión de Irak por los Estados Unidos, en Febrero de 2002, como “una reacción injustificable”. Tras su elección en 2007, los diplomáticos americanos que han tenido que tratar algún asunto con Sarkozy dicen adorar de él «el liberalismo, el atlantismo y el comunitarismo». ¿Comunitarismo? ¿Con relación a qué comunidad? La embajada de los Estados Unidos en Francia responde: «La herencia judía de Sarkozy y su afinidad por Israel son célebres». Tanto que nombró a la cabeza del Quai d’Orsay –sede oficial del ministerio inherente. N. del T.– a Bernard Kouchner, «el primer ministro de asuntos exteriores judío de la Vª República», de quien hay que alabar su “dedicación” cuando fue jefe de la O.N.U. en Kosovo. Y después hay que felicitarse también por el nombramiento de Jean~David Lévitte, antiguo embajador en los Estados Unidos, como consejero diplomático en el Elíseo –sede oficial de la presidencia. N. del T.–. Así como del nombramiento en el ministerio de la Defensa de Hervé Morin: «Próximo de la embajada –americana, por supuesto. N. de la R.–, amigable y directo, asume su afección por los Estados Unidos y está entre los más atlantistas de los diputados». Sarkozy no esconde su pretensión de querer el «retorno de Francia al corazón de la familia occidental» (en claro: El reingreso completo de Francia en el seno de la O.T.A.N.). En los tiempos en que, antes de 2007, Sarkozy no era todavía más que el presidente de la U.M.P., Hervé de Charrette se personó para rendir pleitesía, en su nombre, ante la embajada americana, afirmando que el futuro presidente de la República (francesa) quería que «la relación con los Estados Unidos sea la base de la diplomacia de Francia». Sarkozy, una vez convertido en el huésped del Elíseo, es ya, apuntan los diplomáticos americanos, «EL partenaire de los Estados Unidos en Europa». Algo de lo más normal, habida cuenta de «su identificación personal con los valores americanos».
3.- El artículo “Grandes maniobras judías de seducción hacia la extrema-derecha europea” es la lógica consecuencia de un texto previo del mismo Pierre Vial titulado “Por una estrategia identitaria en Europa” y hecho público el 5 de Abril de 2010. Este último puede ser consultado por el lector en la página electrónica válida de Tierra y Pueblo, tierraypueblo.blogspot.com. Mientras que el artículo sobre las referidas “grandes maniobras judías...” también puede ser consultado, originalmente en francés, en el portal electrónico de Terre et Peuple, terreetpeuple.com; y, en su versión en castellano, en el sitio electrónico de Tribuna de Europa, tribunadeeuropa.com. Otros no menos interesantes artículos relacionados con este tema fundamental que implica y marca una separación absoluta y clara entre el genuino movimiento identitario y social-patriota revolucionario europeo {representado, entre otros, por Terre et Peuple en Francia y Walonia, Thule~Seminar en Alemania, Tierra y Pueblo –hay que recordar que total y satisfactoriamente depurada, refundada y reorganizada por el propio Pierre Vial en Las Navas de Tolosa el 1º de Mayo de 2010–, M.S.R. y Frente Nacional en España, etcétera...} y la innegable extrema-derecha burguesa, liberal, atlantista y, cómo no, prosionista hasta la médula {representada, entre otros, por Vlaams Belang en Bélgica, FPÖ en Austria, Pro NRW en Alemania, Sverigedemokraterna en Suecia, los autoproclamados “Identitaires” en Francia, su correa de transmisión estratégica en España, cierto “andamiaje catalán”, etcétera...} también pueden ser consultados en el mismo sitio electrónico de Tribuna de Europa (artículo 1, artículo 2, artículo 3, artículo 4, artículo 5, artículo 6, artículo 7) y en el del Foro Frentismo, frentismo.crearforo.com.
00:25 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Nouvelle Droite | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, nouvelle droite, politique internationale, wikileaks, pierre vial, réflexions personnelles | | del.icio.us | | Digg | Facebook
vendredi, 14 janvier 2011
Conférence de Pierre Vial sur Henri Vincenot
Conférence de Pierre Vial sur Henri Vincenot
00:10 Publié dans Littérature, Nouvelle Droite, Terres d'Europe, Terroirs et racines | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre vial, henri vincenot, littérature, lettres, lettres françaises, littérature française, bourgogne, enracinement, racines | | del.icio.us | | Digg | Facebook